
Arsenal French Club
·25 août 2025
Arsenal – Leeds : un promu piégé ?!

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·25 août 2025
Pour le premier match de la saison de Premier League à l’Emirates Stadium, Arsenal s’est imposé (facilement ?) 5-0 face à Leeds United. Si on dit généralement qu’une défaite est une bonne opportunité pour procéder à une analyse, permettons-nous de le faire après une victoire. Que peut-on alors retenir de ce match ?
Déjà utilisé les saisons précédentes (notre article sur ce sujet datant de février 2023), l’organisation en 3-1-3-3 à la relance du gardien adverse est de retour cette saison.
Si les années passées, c’est principalement lors des 6 mètres adverses que l’on retrouvait cette disposition, hier ce fut le choix préférentiel de pressing dans le camp adverse, au détriment d’une montée collective en 4-4-2.
Dans cette organisation, c’est notre côté droit qui est l’élément intéressant.
En effet, on peut observer que Saka va venir cadrer le défenseur central gauche adverse.
Saka, proche de Struijk, ne donne pas tellement envie à Perri de relancer si court. Une option se dégage alors, jouer sur Gudmundsson. A noter que la passe du gardien ne sera pas dans les pieds.
Il laisse ainsi seul le latéral gauche adverse, son opposant “logique”. Ce dernier sera alors observé, à distance par Timber. Sans se mettre directement à ses côtés, il laisse de l’espace pour chercher à ce que l’équipe adverse tente une telle passe (ce qui est notre objectif premier).
Notre latéral hollandais ne doit être :
Si le gardien adverse, Perri dans le cas de Leeds, tente la passe vers son latéral, c’est alors le signal pour Timber de presser, sprintant pour aller au duel (souvent aérien) sur le temps de passe pour tenter de récupérer la balle, ou la dévier devant lui.
Gudmunsson trouvé, Timber a eu le temps de monter sur lui, mais avec du retard. Cependant, la balle sera récupérée quelques secondes plus tard.
Cette montée de Timber est alors compensée à son tour par Saliba (dans la plupart des cas, sinon cela peut être Zubimendi), marquant au corps l’ailier gauche adverse pour ne pas lui laisser d’espace.
Ce pressing en “domino” (nom que j’aime lui donner), où chaque pièce se déclenche les unes après les autres, permet défensivement de marquer individuellement chaque joueur adverse, tout en “laissant” (de manière volontaire) une option de relance courte (le latéral gauche adverse). On cherche ainsi à orienter la relance adverse là où on le souhaite, en laissant espérer une sortie propre de leur camp, tendant ainsi un piège à l’adversaire.
Si ce dernier ne tente pas cette option, s’offre à lui généralement l’envie de jouer long. Charge alors à nos défenseurs de remporter les duels aériens.
Dans les deux cas (et même les autres) un risque est présent :
Du point de vue d’Arsenal, ce “piège” a pour but de se refermer et de permettre une récupération, si possible haute du ballon. Et par la mise en place de nos joueurs, on a alors un Saka assez haut sur le terrain puisque au marquage d’un central adverse. Une attaque rapide, suite à une récupération du ballon devient alors envisageable, avec notre élément le plus dangereux haut sur le terrain, et sans beaucoup d’adversaires entre lui et le but.
L’organisation est une notion dynamique.Paco Seirul.lo (ancien préparateur physique du Barça)
Martin Zubimendi faisant désormais partie de notre trio de milieux centraux, c’est un nouveau profil qui s’insère au sein d’un duo Rice – Odegaard solidement ancré. De par ses qualités et la combinaison avec celles des deux joueurs cités précédemment, de nouvelles possibilités émergent au coeur de notre jeu.
Un seul changement dans un système et c’est tout un tas de nouvelles interactions possibles.
Avec sa mobilité et son sens du jeu et du placement, le milieu basque ne se contente pas d’être notre numéro 6 attitré, pivot dans l’organisation des 9 joueurs de champ autour de lui. Il cherche, non pas à se cantonner à un rôle de repère toujours placé au même endroit par rapport à ses coéquipiers, mais se déplace selon ce que le jeu demande et par rapport aux déplacements de ses compères Odegaard (puis Nwaneri) et Rice, aimant se proposer assez bas pour organiser le jeu.
Les ballons touchés et les passes reçues de Zubimendi face à Leeds United. (source :
https://insight90.streamlit.app)
Zubi sait évidemment être la rampe de lancement de notre relance en se positionnant dans un rôle bas et axial, pouvant être entre nos défenseurs centraux.
C’est clairement le rôle et la position que l’on attend de lui. Se retrouver assez bas pour pouvoir choisir la meilleure option à un instant T pour progresser vers le camp adverse. C’est pour cela notamment que €65M ont été dépensés pour l’avoir. De là, il peut notamment montrer ses capacités de passe entre les lignes.
En ce sens, il s’inscrit dans la lignée des Partey et Jorginho des saisons précédentes. Véritables points de référence dans le jeu de notre équipe.
Mais il n’éprouve aucun mal à laisser Odegaard/Nwaneri ou Rice s’occuper de cette tâche. Et à la différence de nos ex-6, il cherche alors à se rendre utile en s’éloignant de sa zone basse. Il part occuper des zones plus hautes sur le terrain afin de se proposer comme option de passe ou simplement occuper l’esprit des milieux adverses.
Exemple avec une ligne Odegaard – Rice derrière Zubimendi.
Au tour de Rice de mener le jeu d’une position basse.
Son jeu n’est pas celui d’une personne voulant être le fer de lance de chacune de nos avancées sur le terrain. Il se veut être le plus utile possible, même sans ballon. Il accepte de s’éloigner de celui-ci afin de créer ou libérer un espace à un autre joueur. L’important n’est pas que lui ait le ballon, mais que ce soit la personne la mieux placée selon le contexte qui l’ait.
Ce qui importe alors, n’est pas qui fait, mais quoi faire.
Pour en revenir à notre trio, au gré de l’évolution des actions chacun des trois a été, à un moment donné le plus bas, le plus haut, le plus axial, le plus à gauche ou le plus à droite.
L’objectif n’est pas de rester dans un cadre fixe ou chaque joueur doit rester du même côté et au même niveau que les autres, donnant ainsi des repères stables mais prévisibles pour l’adversaire. Ils font ce qu’ils estiment nécessaire selon le déroulé de l’action, tout en conservant un équilibre dans l’occupation spatiale (pas sur les mêmes lignes verticales et horizontales). Ceci permet de gêner le marquage adverse, de s’appuyer sur les qualités différentes de chacun, de proposer des options de passe et d’ouvrir des espaces.
La répartition des zones occupées évolue donc, avec de nombreux changements de répartition des zones occupées par nos joueurs. Ces changements sont liés à la position du ballon, la zone du terrain occupée, la position et la manière de presser des adversaires.
Face au marquage individuel de Leeds dans notre camp, cette liberté de positionnement permise par ces déplacements de nos milieux aura été d’une grande aide. Cela a ainsi pu libérer un des trois selon l’action, devenant alors une option de passe pour le porteur de balle.
Et même plus haut sur le terrain, la présence de Zubimendi a semble-t-elle donné des envies de flâner à ses collègues du milieu. Que ce soit notre capitaine ou bien Rice, ceux-ci n’ont pas hésité à se décaler du côté de l’autre pour se proposer et ainsi apporter un surnombre.
Exemple ici avec Rice venant se proposer à droite en partant de son côté gauche.
Nul doute que la faible opposition en face aide à jouer de la sorte. Déjà face à Manchester United la semaine précédente, notre milieu semblait plus “rigide”. Cela permet d’avoir des repères plus stables lorsque l’équipe s’avère davantage dans le dur comme à Old Trafford.
Mais on dispose désormais de nouvelles options. Zubi apporte de la fluidité dans notre jeu au milieu de terrain. Comme un liquide insaisissable dont les éléments n’ont de cesse de se déplacer tout en ne formant qu’un. Il compense parfaitement les décrochages de Rice ou d’Odegaard, là où avant cela nous manquait. Il permet ainsi de donner de la continuité au jeu, même sans être celui donnant la première impulsion.
Et quand on pense à ce que Eze va apporter également…
Le problème avec les pièges, c’est qu’on ne peut pas être sûr qu’en mettre un soit suffisant. Autant assurer le coup en en mettant plusieurs.
Ce week-end sur notre pelouse, c’est exactement ce qu’avaient préparé nos joueurs et le staff.
En plus du piège posé à la relance de Leeds, Arsenal a cherché une autre manière d’attirer sa proie avant de l’attaquer. Ainsi, notre côté gauche aura été coupable d’avoir attiré l’adversaire afin de le prendre à revers.
Gabriel, sans réel opposant direct (Piroe, l’attaquant central adverse, se concentrant sur Saliba), pouvait ainsi monter balle au pied lorsqu’il était trouvé. Ce faisant, il forçait un joueur de Leeds (souvent Tanaka, le MCd) à sortir le cadrer et ainsi laisser un espace derrière lui. Il suffisait alors d’un appui pour ensuite trouver ce joueur libre dans le dos.
Rice, trouvé dans le dos de Tanaka, venu presser Gabriel. Avec un peu de chance, on conservera la balle.
Si on peut observer un nouvel apport de Zubimendi sur l’image ci-dessous, le travail sur ce côté gauche aura principalement été l’oeuvre du trio Gabriel – Rice – Calafiori.
Le premier a déjà eu son rôle expliqué : avancer balle au pied pour attirer un adversaire et ensuite aviser.
Rice se retrouve ici seul, suite au mouvement de Calafiori ayant emmené avec lui James et avec Gabriel attirant Tanaka. Mais pas assez écarté pour Gabriel, la passe finira en touche.
Pour l’Italien et l’Anglais, ce sont surtout par leurs mouvements qu’ils vont gêner les joueurs de Daniel Farke. Rice et Calafiori ont ainsi passé une grande partie du match à échanger leur position, notamment dans notre camp.
Ceci gênait le marquage adverse de l’ailier droit et du milieu central droit, devant :
Tanaka monte presser Gabriel et va indiquer à James, ne semblant pas trop savoir qui prendre, de se concentrer sur Calafiori. Au final Gabriel jouera en retrait, ne pouvant trouver Rice dans le dos du Japonais.
Les passes s’enchaînant, il ne fut alors pas rare de voir l’Anglais ou l’Italien rendu libre, leurs adversaires directs ayant soit lâché leur marquage, soit été attirés par Gabriel, généralement libre.
Longstaff (remplaçant de Tanaka) suit Calafiori tandis que James est prêt à monter sur Gabriel (en bas de Saliba, non visible ici) en cas de passe sur lui. Résultat : Rice est seul.
Ces 3 là pouvaient également attirer l’attention sur eux, pour qu’ensuite un de leur coéquipier de l’autre côté soit trouvé :
James (ailier droit) est attiré par Gabriel. Chaque milieu de Leeds suit un de nos milieux, mais Calafiori perturbe le tout. Par le surnombre qu’il apporte en se réaxant, il rend Nwaneri libre, qui est trouvé par une passe entre les lignes de Gabriel.
Ces différents échanges et mouvements côté gauche, vont notamment contribuer au but de Gyökeres :
Tanaka, le MCd sort une nouvelle fois sur un Gabriel libre de tout marquage. Il joue pour Madueke venu se proposer sur l’aile. Pendant ce temps, James cherche à empêcher une passe vers Rice, prenant pour sa part l’espace laissé libre par notre ailier. Tout ceci permet à Calafiori d’être libre.
Trouvé, l’Italien sans pression temporelle a le temps de faire ce qu’il souhaite. Avec un bloc adverse haut et de l’espace dans le dos à exploiter, il joue long pour Gyokeres parti à la limite du hors-jeu. S’en suit le raid solitaire de notre buteur suédois.
Lors du match contre le Milan AC durant la tournée asiatique de pré-saison, une action avait retenu mon attention :
A la suite d’une touche sur notre côté gauche et d’un changement d’aile, Saka se retrouve dans une position assez axiale, mais surtout plutôt basse. Il est servi par White avant de se retourner et d’avancer balle au pied.
Dans un mouvement à la Odegaard, notre joyau anglais se retrouve avec énormément de liberté, en partant d’une position plutôt basse pour lui. Lui que l’on retrouve plutôt collé à la ligne de touche, se voit alors plus axial qu’à l’accoutumé, dans le demi-espace droit.
Ceci aurait pu s’arrêter là, mais on a de nouveau pu observer quelque chose de similaire lors du match face à l’Athletic Bilbao :
Ainsi que face à United pour la première journée de Premier League, mais dans une zone plus avancée sur le terrain :
Après avoir été trouvé sur l’aile et repiqué vers l’axe, notre ailier droit reste dans cette zone pour se proposer. Une fois trouvé, il enchaîne vers l’avant.
Cela peut sembler anodin. On peut même rétorquer qu’il n’y a rien d’extraordinaire à tout cela. Nul doute que Saka s’est déjà retrouvé dans des positions comme celles-ci dans sa carrière. Mais cela laisse entrevoir beaucoup de choses selon moi.
Pourquoi est-ce intéressant alors ?
Premièrement car, si comme dans le dernier cas, voir notre ailier se réaxer n’est pas rare dans le dernier tiers adverse, cela l’est beaucoup plus quand le jeu est plus bas (comme dans les exemples précédents). En partant de plus loin, la pression temporelle subie est souvent moins importante, laissant plus de marge de manoeuvre.
Et deuxièmement car le demi-espace est un endroit crucial pour faire mal à l’adversaire. Un joueur trouvé et correctement orienté, dispose alors d’une palette élargie d’options pour enchaîner en diagonale. Et avec les qualités dont dispose Saka, je vous laisse imaginer tout ce qu’il pourrait se passer.
Pour en savoir plus sur les demi-espaces : https://spielverlagerung.com/2014/09/16/the-half-spaces/
Il est cependant nécessaire de faire un aparté envers notre ailier anglais. Il faut en effet évoquer la manière qu’a Arsenal de progresser jusque dans le camp adverse. Et pour commencer cela, attardons-nous sur les propos de l’ancien “patron” de Mikel Arteta : Pep Guardiola.
Un seul match d’Arsenal permet de comprendre un principe clé du jeu des Gunners : le contournement du bloc adverse. Par contournement, on entend bien entendu des passes depuis et/ou vers les ailes, afin d’aller vers les zones de plus faible densité.
Il est ainsi fréquent de voir par exemple un Odegaard décrocher assez bas sur la droite, pour se proposer et faire avancer le jeu (chose qui est évoquée dans cet article). Mais comme expliqué dans la vidéo, ceci a également une influence en cas de perte de balle. Perdre la balle proche de la ligne de touche est en effet moins dangereux que dans l’axe. Et c’est sans doute pour cela que notre coach préfère ce type de progression.
Le fait de contourner incessamment le bloc adverse peut cependant s’avérer grandement inoffensif si l’équipe adverse joue bien le coup. En comprenant que le danger ne viendra “que” des couloirs”, elle peut se concentrer principalement dessus, notamment par des prises à deux (voire trois) et gérer les centres de nos Gunners.
Mais passer par l’axe, bien que plus difficile et dangereux, permet de mettre la panique chez l’adversaire, atteint en plein coeur, et d’offrir un plus grand choix au joueur trouvé.
Tout ceci expliqué, revenons à notre Starboy.
Ce n’est évidemment pas la première fois que Saka foule l’axe d’un terrain de sa carrière. Mais il semble cependant se dégager une tendance. Surtout que, s’il était régulier de le voir se réaxer plus haut sur le terrain, une fois que notre latéral droit est trouvé collé à la ligne de touche, afin d’offrir une solution en diagonale, le voir se rendre disponible aussi bas était très rare.
En tant que gaucher aligné sur l’aile droite, notre vice-capitaine a logiquement tendance à rentrer dans l’axe, une fois trouvé balle au pied sur l’aile, pour pouvoir enchaîner par une frappe, ou un centre dans la surface via son bon pied. Et même s’il est également capable de déborder et centrer de son pied droit, cela est l’option prioritaire devant ses capacités de dribble et sa qualité de frappe.
Mais qu’en serait-il s’il partait d’une position de départ plus axiale ? Peut-on imaginer utiliser ses qualités de percussion dans une telle zone, aussi dangereuse pour l’adversaire afin de nous faire gagner du temps dans la recherche du danger dans le dernier tiers.
En partant du demi-espace droit, il profite alors des avantages de l’aile (plus faible densité de joueurs adverses) et de l’axe (zone de vérité). Avec une orientation du corps adéquate et une première touche de qualité, il est possible d’enchaîner directement en direction du but. L’orientation en diagonale augmente le champ des possibles, dans une zone grise pour la défense (entre les milieux et les défenseurs et entre les joueurs d’une même ligne horizontale).
Cette idée de lui permettre de se retrouver lancé vers l’axe est déjà quelque chose de mis en place. On peut notamment l’observer lorsqu’il est associé avec Ben White. Car recevoir la balle en étant collé à la ligne de touche, dos au jeu et avec un défenseur derrière soi n’est jamais agréable, ni très utile, et Arteta le sait.
Pour éviter cela (du fait d’une passe entre le latéral et l’ailier), il est alors demandé à ce que Saka, partant d’une position excentrée et perpendiculaire à la ligne de touche, fasse un appel vers l’axe, déclenchant ainsi la passe de notre latéral droit dans cet espace devant lui.
L’Anglais n’a alors plus qu’à commencer sa chevauchée en plein centre du terrain.
Mais sur les images à suivre, c’est autre chose que l’on observe. Saka est directement positionné vers l’axe (et idéalement libre). On retrouve ainsi un de nos meilleurs joueurs dans une zone des plus dangereuses pour l’adversaire.
Nous avons pu observer à différentes reprises cette configuration de jeu ce samedi :
Premier exemple du match. Saka en se réaxant, attire Gnonto, supposé empêcher une transmission vers Timber.
Deuxième exemple.
Ici, on observe de nouveau notre ailier anglais vers l’axe, libre de tout marquage. Trouvé libre entre les lignes, il va pouvoir directement partir à l’offensive du but adverse.
L’opposition en face ne nécessitait pas que Saka soit impliqué dans la sortie de notre camp. On peut alors se demander le pourquoi d’une telle présence.
Avoir nos meilleurs joueurs dans l’axe ne peut qu’être intéressant lorsque cela est bien utilisé. Est-ce donc une volonté d’Arteta d’essayer quelque chose de nouveau, notamment contre des équipes plus faibles, ou une liberté accordée à Saka de se proposer pour toucher davantage de ballons ?
Et même si au final, aucune de ces situations n’a pu déboucher sur une action dangereuse, on ne peut qu’être excité en pensant à ce que cela peut réserver pour la suite (mais espérons déjà que sa blessure ne soit pas si grave…).
Efficace sans avoir complètement asphyxié l’adversaire, Arsenal et Arteta auront su montrer de nouvelles facettes d’eux lors de cette deuxième journée de Championnat. Et si on pouvait craindre de se faire piéger par un promu sur notre pelouse, il n’a en rien été. La faute à notre arsenal (ahah) de pièges à notre disposition.
Nico P.
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