Girondins4Ever
·8 novembre 2024
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Sur TV7, et dans le cadre de l’élection de la Présidence pour la Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine, François Grenet, a réagi au fait qu’avec la perte du statut professionnel des Girondins de Bordeaux et des Chamois Niortais, il ne restait plus que le Pau FC, et surtout plus aucun centre de formation.
À propos de Publisher« Ça fait mal. C’est tellement édifiant. On parle du fait qu’on ait besoin de locomotives, bien sûr, des locomotives vertueuses, efficientes, qui tirent fort les wagons vers le haut. Il n’en reste qu’une au niveau professionnel, le Pau FC. Bravo à eux car cela veut dire que contrairement aux deux autres, les Chamois Niortais et les Girondins de Bordeaux, ils ont beaucoup mieux mené leur barque. Je précise une petite chose, c’est que le seul club professionnel qu’il reste, le Pau FC, n’a pas de centre de formation. Ce qui signifie concrètement que… Un jeune footballeur ou une jeune footballeuse, dans notre grande région, qui a les qualités pour être repéré ou recruté par un centre de formation, ce sera forcément en dehors de chez nous… C’est ce qui me préoccupe. Les locomotives sont là où elles sont, on ne va pas revenir dessus, mais ce qui me préoccupe c’est les dommages collatéraux, et le fait qu’il n’y ait plus de centre de formation dans notre grande région de football, c’est catastrophique. Il va falloir trouver des solutions pour permettre justement à ces jeunes joueuses et joueurs de qualité, de participer à des stages à travers des structures en place, pour qu’il y ait de l’émulation, qu’ils travaillent avec un cadre précis, pour leur permettre de continuer à progresser comme s’ils avaient pu intégrer une filière. Aujourd’hui, notre centre de formation, ce sont les Pôle Espoirs, qui travaillent très bien, tant au niveau féminin qu’au niveau masculin, mais les places sont limitées. Il va peut-être falloir aussi se mettre autour de la table avec les rectorats, pour essayer de développer des structures qui permettent à ces jeunes de qualité de continuer à travailler dans les meilleures dispositions, en pouvant concilier études et pratique du football de qualité. En espérant que nos locomotives ne mettent pas trop de temps à remonter au niveau professionnel, pour bénéficier d’un centre de formation… Mais tant qu’on en est là, c’est à nous de trouver les solutions. On ne peut pas laisser tomber nos gamins, car c’est le vivier et les forces vives de notre football ».