Girondins : “Personne n’a envie d’être ce croque-mort qui pousse le club à la liquidation” | OneFootball

David Gluzman réagit dans le Talk sur WebGirondins à propos des pouvoirs publics et leur moyens d'interventions. Le spécialiste de l’économie du football note que leur champ d’action est restreint d’autant plus qu’ils n’ont pas envie de précipiter la liquidation des Girondins de Bordeaux. Découvrez son analyse.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

Les Girondins de Bordeaux ont une dette de 20 millions d’euros envers Bordeaux Métropole concernant des paiements de loyers impayés pour jouer dans le Stade Atlantique. De plus, selon le plan de continuation de Gérard Lopez, cette dette devrait être remboursée à hauteur de 15%, correspondant à presque 3M€. Cependant, la Métropole reprend la gestion du Stade Atlantique à partir du 1er août et dispose d'un moyen d'action direct sur le propriétaire des Girondins de Bordeaux, en plus de la lettre de garantie des loyers qu'il a fournie avec sa société Jogo Bonito.

“La marge de manœuvre des pouvoirs publics est limitée”

David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : “Je comprends complètement qu'on blâme les pouvoirs publics, mais leur marge de manœuvre est limitée. Ou alors, ils se prononcent clairement pour la liquidation et dans ce cas-là, peut-être que, pour la direction post-liquidation, on serait capable de participer via des subventions à la reconstruction du club. Mais j'ai l'impression que ni la métropole ni la mairie n'a envie d'être ce croque-mort qui pousse le club à la liquidation.

Je ne suis pas sûr qu’électoralement, ils aient envie de le faire. Personne n'a envie de le faire de toute façon. Personne n'a envie d'être celui qui appuie sur le bouton. Donc voilà, tu sais qu’électoralement, politiquement, financièrement, juridiquement, ils ont aussi parfois les pieds et les poings liés.”

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