France – Belgique : Amadou Onana (ex-LOSC) lance les hostilités, les Belges ont soif de revanche | OneFootball

Après 2018 et 2021, la France et la Belgique se retrouvent de nouveau en duel dans une compétition internationale, en huitièmes de finale de l’Euro 2024. À son approche, les Belges ont affiché une certaine soif de revanche.

Il y a six ans déjà, les Bleus et les Diables Rouges s’affrontaient en demi-finales de la Coupe du monde dans un match fratricide. À son issue, les premiers nommés levaient les bras au détriment de leurs voisins, eux qui se sont ensuite fait charrier pendant de nombreuses années. En 2021 déjà, la Belgique avait tenté de prendre sa revanche, échouant néanmoins au même stade en Ligue des Nations, mais lors d’une rencontre bien plus emballante (3-2). Jamais deux sans trois, ce lundi 1er juillet, Belges et Français seront opposés pour la troisième fois en six ans, une nouvelle opportunité de faire vivre une rivalité enivrante, qui a débuté en 1904 lors de la toute première rencontre entre les deux pays voisins.

Ce mercredi, la Belgique n’a pas fait grand-chose pour éviter d’affronter les Bleus en concédant un nul insipide face à l’Ukraine (0-0). Dès le coup de sifflet final, ses joueurs savaient ce qui les attendait : un remake de vieilles rengaines passées : « À mon sens, on ne sera pas favoris contre la France. Mais on sait que, lors d’un tournoi comme l’Euro, il faut affronter les meilleurs pour aller au bout », lançait déjà Kevin De Bruyne au micro de la RTBF alors qu’il venait de quitter le rectangle vert. Ces déclarations ont été suivies par d’autres, recueillies à la pelle par les journalistes locaux présents sur place. Youri Tielemans, ancien de l’AS Monaco, estime que les Diables Rouges pourraient trouver « des motifs de revanche » dans cette confrontation. « C’est une équipe avec beaucoup de stars, une grosse affiche. Il faudra être à 100% si on veut être compétitifs. On n’a pas peur. Je ne pense pas que les Français ont joué leur meilleur foot jusque-là mais ça ne veut rien dire », répétait-il.

Ancien de la maison lilloise, Amadou Onana poursuivait le discours belge dans L’Equipe, assurant que les Bleus ne vivront pas un huitième de finale des plus aisé : « La France sera favorite. On sait la qualité de ses joueurs. Mais ça ne leur fait pas du bien de voir qu’ils joueront la Belgique. Ils savent que l’on peut être très dangereux », s’exclamait l’ancien Dogue avec hargne quand son coach, Domenico Tedesco, avait le dernier mot : « Nous voulons gagner face à la France. Nous sommes ici et nous nous sommes qualifiés pour cet Euro afin de faire partie des meilleurs. Maintenant, nous affrontons une équipe de haut niveau, c’est pour cela que nous nous sommes qualifiés, sinon nous pourrions rester à la maison. Ce sont ces matchs que nous voulons jouer, et tout est possible », a-t-il clamé avec ambition.

La réaction de Didier Deschamps

De son côté, Didier Deschamps n’a pas pu, lui non plus, rester de marbre à la vue du tableau de la phase finale de l’Euro 2024 : « On se connaît bien, donc cela fera un gros huitième de finale pour nous, comme pour eux. Je les ai suivis sur les trois matchs, dont leur dernier contre l’Ukraine (0-0 ce mardi). Il y a toujours des individualités offensives comme Lukaku, De Bruyne, Doku, Trossard… mais s’ils finissent 2es, c’est qu’ils ont aussi eu certaines difficultés. Mais potentiellement, cela fait partie des très bonnes équipes qui ont l’ambition d’aller loin », a-t-il ainsi estimé pour la FFF. La confiance des Tricolores, malgré une phase de poules poussives, ne semble pas avoir été égratignée.