FC Sochaux – Oswald Tanchot : « Si samedi à Bonal, on fait une victoire tous ensemble, nous serons très contents de ce point » pris à Versailles | OneFootball

Malgré la relégation administrative du FCSM officialisée quelques temps après sa prise de fonctions cet été, Oswald Tanchot a accepté le challenge difficile de relancer le club et de rebâtir un projet avec l’équipe en National 1. Avec toutes les difficultés que l’on connaît, le temps a manqué pour avoir une équipe compétitive dès le début de la saison. Désormais, Sochaux remonte lentement mais sûrement la pente et même si le dernier résultat est décevant, voir les Lionceaux se procurer autant d’occasions contre une bonne équipe comme Versailles n’est certainement pas un point négatif. L’entraîneur a parlé jeu, confiance et a partagé sa hâte de retrouver le Stade Auguste-Bonal dès ce samedi pour tenter de l’emporter contre Avranches.

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« Je crois qu’on a eu quatre ou cinq face à face, des vrais face à face en plus. Plus des occasions ou des situations. Il n’y a pas eu cette efficacité. On se demande comment on n’a pas pu marquer, mais c’est l’histoire du match de ce soir. On a créé les conditions pour avoir des occasions. Ce ne sont pas des erreurs de l’adversaire, c’est nous qui avons su les mettre à mal. On a construit notre jeu de l’arrière, on a créé les bons décalages, on a attaqué les bons espaces, on a mis les bons mouvements collectifs pour les déséquilibrer et il nous a manqué le plus important dans le football, c’est d’être efficace. Maintenant, il faut qu’on reste positifs entre nous. On a essayé de montrer une réaction collective. Il faut qu’on travaille sur notre efficacité, mais il faut aussi qu’on continue de bien jouer pour avoir des occasions parce que c’est la meilleure façon de marquer des buts. »

« Marquer un but dans le football, ça reste quand même ce qu’il y a de plus difficile. Et même si là, il y avait de vraies occasions, il faut quand même faire le bon geste. Globalement, ce n’est pas un manque de réussite, c’est un manque de réalisme tout simplement. Je ne peux pas en vouloir à un joueur de ne pas marquer un but. J’en à veux un joueur qui ne court pas, j’en veux à un joueur quand il est pas disponible, qu’il ne veut pas du ballon. J’en veux aux joueurs quand ils ne sont pas dans l’état d’esprit qu’on recherche. Ce soir, tout a été, on va dire, en adéquation avec nos attentes, de ce qu’on veut faire à Sochaux : des joueurs qui se battent, des joueurs qui bougent, qui pressent, qui jouent ensemble. Il a manqué ce qui aurait fait plaisir à tout le monde. Le petit but qui nous aurait donné la victoire et qui nous aurait permis de repartir avec trois points. »

Kévin Hoggas au-dessus du lot

« Ce soir, il y a beaucoup de joueurs qui m’ont bien plu. Mais il faut reconnaître quand même que dans la qualité technique, dans la capacité à jouer entre les lignes, de faire jouer les autres, de donner des bons ballons, c’est un match plein de la part de Kévin Hoggas. En fait, il est là où on espère qu’il soit et là où il doit être parce qu’on connaît ses qualités. On l’avait vu par bribes sur des bouts de match, à Épinal ou même dans son entame de match contre Rouen. Là, ce soir, ça a été constant et j’ai aimé aussi son niveau d’engagement pour l’équipe, sa vision. »

La place de relégable

« Franchement, je ne le regarde pas le classement. Enfin, je le regarde mais je n’ai pas envie de le faire. J’avais dit aux joueurs que ce n’était pas un match bonus, qu’il fallait se mettre une pression pour reprendre des points. On a en a pris un donc je ne vais pas cracher dessus. C’est notre premier nul de la saison. Il faut savoir en faire à l’extérieur. Si samedi soir à Bonal, on fait une victoire tous ensemble, on sera très content de ce point-là. Ça fera quatre et c’est notre objectif. Dans un coin de ma tête, je peux vous assurer que j’ai très envie de gagner à Bonal et que si j’avais à choisir, ce sont ces trois points-là que j’ai envie de prendre. Mais comme dans le foot, on ne choisit pas, on va essayer de tout prendre. »

Le calendrier extrêmement chargé

« Enchaîner des matchs nous force à faire des choix pour gérer l’effectif, la fatigue et les risques de blessure. Il y a des postes où on a une richesse certaine, il y a des postes où c’est beaucoup plus dur, je pense au milieu de terrain où on tire sur les organismes. Et c’est vrai qu’à un moment donné, ça peut devenir plus compliqué. Mais bon, il faut, il faut faire ce qu’il faut en terme de soins, de récupération et puis s’accrocher, ne pas s’écouter, pousser la mécanique au maximum. »

Photo Daniel Derajinski/Icon Sport