Copa Libertadores 2021 : rude soirée argentine | OneFootball

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Lucarne Opposée

·15 juillet 2021

Copa Libertadores 2021 : rude soirée argentine

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Quatre autres huitièmes de finale au menu de la soirée de Libertadores. Une soirée qui a vu les Argentins continuer de souffrir pour le retour de la plus grande des compétitions.

Trois victoires, une défaite et désormais un nul. Si vous cherchez la bête noire de Marcelo Gallardo, Gabriel Milito est votre homme. En cinq affrontements, le technicien d’Argentinos a toujours su faire mieux que résister au River du Muñeco, lui posant systématiquement des problèmes. Nouvelle démonstration cette nuit pour le retour à la compétition des deux équipes. En plantant un 5-3-2 compact mais dynamique, s’appuyant en grande partie sur l’immense travail des hommes de couloir Jonathan Sandoval et Elías Gómez, le Bicho a parfaitement résisté à un River qui a peiné à passer entre les lignes et souffert dans le jeu aérien – son principal souci de longue date. Le Millo est parvenu quelques fois à briser ces lignes, notamment par des ballons placés dans le dos de la défense du Bicho et grâce à un excellent Braian Romero, auteur de sa première passe décisive sur le but précoce de Matías Suárez. Mais River n’a su concrétiser son temps fort et se mettre à l’abri, Suárez perdant quelques face à face avec Lucas Chávez parfait dans ses buts. Puis River s’est fait piéger, sur une touche rapidement jouée, une montée dans le couloir gauche d’Elías Gómez dont le centre était remis par l’autre latéral, Sandoval, à Hauche. Et le piège s’est refermé. Car jamais River n’est parvenu ensuite à s’approcher véritablement des cages de Chávez. Gallardo a bien tenté d’apporter des solutions au milieu, notamment par les entrées d’Enzo Fernández, de Jorge Carrascal ou de José Paradela, mais rien n’y a fait, Milito sort une nouvelle fois gagnant de sa bataille tactique avec Gallardo et aborde le retour à La Paternal en position de qualifié.


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Est-ce une conséquence des stades à huis clos, le fait est que la nuit dernière, il était difficile d’accueillir. Defensa y Justicia retrouvait Flamengo et n’a pas réussi à faire vaciller le champion 2019. El Halcón a bien cherché à déstabiliser l’arrière garde du Mengão, dominant l’ensemble de la rencontre, mais a soit fait preuve de maladresse, soit, surtout, buté sur un énorme Diego Alves. Le pire dans tout ça est que la bande à BKCC s’est retrouvée menée au score sur une frappe aussi déviée qu’improbable de Michael, frappe qui a finalement donné la victoire à un Flamengo bien loin de la machine totalement irrésistible d’il y a deux ans. Le Flamengo version Renato Gaúcho a montré qu’il savait souffrir même s’il n’a jamais réussi à véritablement connecter son trio Gabi-Arrascaeta-Everton Ribeiro et peiné à relancer proprement. Reste que ce succès en déplacement est une belle affaire avant le retour.

Belle affaire aussi pour Palmeiras. Avec le Verdão, on est déjà habitué à ne pas attendre de spectacle. Le fait est que la recette fonctionne toujours. Face à la Católica, les hommes d’Abel Ferreira ont cherché à réduire les espaces et miser sur la transition pour frapper quand l’occasion se présentait. Le pire pour les Cruzados, c’est que ce match fermé a basculé sur une nouvelle décision contestée du VAR sauce sudam, une main de Germán Lanaro sur un centre de Deyverson. Raphael Veiga ne s’est pas posé de question et a inscrit le penalty de la victoire juste avant la pause. Car ensuite Palmeiras a géré, s’en est parfois remis en Weverton mais a globalement contrôlé des Cruzados qui se sont cassés les dents (comme bien d’autres avant eux) sur cette muraille verte.

Reste donc le seul local à s’en tirer avec une victoire même si là encore, ce fut dans la douleur. Vélez a en effet pris le meilleur sur Barcelona grâce notamment à sa première mi-temps ? Le Fortín s’est appuyé notamment sur Ricardo Centurión pour générer du danger sur les cages des Toreros et, même s’il a souvent manqué de profondeur dans son jeu et manqué d’idées, a trouvé la faille sur une tête parfaite de Juan Lucero, l’une des rares véritables opportunités des locaux. La suite a été une longue résistance des hommes de Mauricio Pellegrino qui manquaient évidemment de rythme et ont finalement laissé le ballon à leurs adversaires pendant plus d’une demi-heure. Un Barcelona qui a ainsi monté ses lignes, s’est installé dans le camp d’un Vélez qui a parfaitement résisté, à l’image de Lucas Hoyos, parfait quand sollicité. Vélez s’accroche ainsi à son précieux succès, le seul d’une équipe argentine en cette semaine de Libertadores et devra résister à Guayaquil pour voir les quarts.

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