Châteauroux : "Il faut réinventer le modèle économique du club" lance Benjamin Gufflet | OneFootball

Benjamin Gufflet, nouveau propriétaire de la Berrichonne de Châteauroux (National), a pris la parole après les sanctions prises par la DNCG.

La Berrichonne de Châteauroux entre dans une nouvelle ère. Mis en vente par les propriétaires saoudiens, le club de l’Indre accueille un nouvel actionnaire majoritaire depuis le mercredi 10 janvier , Stratton Oakmont Sports présidée par Benjamin Gufflet. L’entrepreneur dans le secteur des médias et de l'immobilier, qui est également président de l’US Dax (Pro D2, Rugby), aura plusieurs défis à la tête de l’actuel seizième du championnat National. En effet, le club castelroussin a été relégué en National 2 à titre conservatoire par la DNCG. S’il a apporté les garanties nécessaires pour terminer cette saison, a cinq mois pour budget cohérent pour la saison 2024-2025 et réduire la voilure. En premier lieu, le futur adversaire du Havre (L1) lors des 16es de finale de la Coupe de France devra déjà se sauver sportivement.

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"Il faut réinventer le modèle économique du club"

Dans une interview accordée à la Nouvelle République, Benjamin Gufflet a confié qu’il n’était pas inquiet après les lourdes sanctions prises par la DNCG. Le nouveau patron de la Berrichonne de Châteauroux croit fermement au sauvetage de son club.

"C’est à moi d’apporter des éléments rassurants à la DNCG pour lever cette interdiction-là, dès les prochains jours. J’ai bien senti le 14 décembre dernier (lors de la convocation à Paris) qu’il y avait une forte inquiétude vis-à-vis de la Berri. Inquiétude que je peux comprendre d’ailleurs, il ne faut pas être dans le déni. Les gens ont besoin d’entendre les vérités et les réalités, le club est dans une grosse période de difficultés financières. Les membres de la DNCG nous ont expliqué que depuis le Covid, ils ne prenaient plus aucun risque. Maintenant, il faut apporter les solutions, c’est ce que je m’attelle à faire. Ils font leur job, ils sont là pour ça, ils n’avaient pas de visibilité. On a envoyé tous les documents la nuit dernière à 1 heure du matin après la signature de cession du club. Ils peuvent déjà constater que les garanties bancaires pour finir la saison sont là. On va leur amener encore davantage de visibilité en leur expliquant, documents à l'appui, ce qu’on compte faire pour la saison prochaine. Il faut réinventer le modèle économique du club. On va travailler différemment et prendre ligne par ligne comme on a l’habitude de le faire avec mon équipe. On va retrouver une légèreté de structure et de charges, qui permettront de ne plus avoir ce stress saison après saison. Avec le modèle actuel, déficitaire de 2 M€ chaque année, on ne peut rien construire. Ça crée une méfiance de la part des partenaires, des joueurs, des supporteurs, comme ce serait le cas dans toutes les entreprises. Il faut retrouver un modèle viable, qui permettra ensuite de mettre plus de moyens sur le sportif pour redevenir compétitif. Il y avait le temps du rachat, maintenant il y a celui de la restructuration et du maintien, tout en préparant déjà la saison prochaine", a-t-il confié.

La trêve hivernale est terminée. Alors que la 28ème édition du Trophée des Champions ainsi que les 32es de finale de la Coupe de France ont donné le coup d’envoi d’une passionnante année 2024 pour le football français, le National reprendra ses droits à partir du vendredi 12 janvier à l’occasion de la dix-septième journée (la dernière de la phase aller). La Berrichonne de Châteauroux (16e avec 14 points) jouera un match important contre l’AS Nancy Lorraine (11e avec 20 points).

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