Budget 🆚 classement final : le bilan de la Ligue 1 2021-22 🇫🇷 | OneFootball

Après une campagne 2021-22 pleine de suspense et riche en rebondissements, l’heure est désormais au bilan. L’argent ne fait pas tout et si certains clubs ont atteint les objectifs affichés, d’autres ont aussi complètement échoué au vu des ambitions initiales.

On a analysé le classement final et les budgets des 20 clubs de Ligue 1 en lice afin de mesurer quelles équipes ont répondu aux attentes, performé au-delà des prévisions ou fait flop.

Ils ont fait le boulot ✅

Détrôné par le LOSC la saison dernière, le PSG était attendu sur la scène nationale. Sans être brillants, les Parisiens ont sereinement récupéré leur couronne pour revenir à hauteur de l’ASSE au sommet du palmarès de la Ligue 1. Au-delà de l’élimination en 8es de LDC, gros bémol avec la sortie au même stade en CDF contre Nice au vu des moyens à disposition.

Derrière, l’OM, 2e budget, a tremblé jusqu’au bout pour obtenir la 2e place directement qualificative pour la LDC, juste devant Monaco (4e budget), à la lutte avec les Phocéens dans le sprint final. Avec un but lensois fatal dans les derniers instants de la 38e journée, le scénario est rageant pour l’ASM, qui a tout de même réalisé une belle saison mais devra une fois de plus passer par les barrages pour assurer sa place en Europe la saison prochaine. Idem pour le Gym, certes frustré de ne disputer que la C4 mais qui peut tout de même se féliciter de finir dans le top 5 avec le 8e budget.

Dans le bas du tableau, les deux promus Troyes et Clermont, les plus petits budgets (19e et 20e) ont assuré l’objectif maintien sans trop trembler. Mission accomplie pour Angers (14e avec le 17e budget), qui a dû batailler après un gros passage à vide hivernal, Reims et Lorient (respectivement 11e et 12e budgets, 12e et 16e du classement). Avec sa surface financière (15e), Montpellier, 13e du classement, n’est pas dans le rouge, mais au vu de la bonne première moitié de saison et des ambitions montpelliéraines, le bilan reste tout de même un peu décevant, avec notamment une année 2022 particulièrement compliquée.

Ils ont surperformé 🚀

Emmenés par deux des meilleurs coaches de l’Hexagone cette saison, Rennes et Strasbourg font partie des belles surprises des derniers mois en Ligue 1. 7e budget, inférieur à celui de Bordeaux, le club breton a longtemps été à la lutte pour la LDC, mais a finalement validé une place en C3, qui couronne déjà une solide saison. De son côté, le Racing peut regretter de ne pas avoir réussi à décrocher son ticket pour l’Europe mais boucler la campagne à la 6e place du classement avec le 14e budget de la ligue, le tout en battant le record de points du club dans l’élite reste remarquable.

Logique similaire pour Lens, longtemps dans la course aux places européennes et finalement 7e avec le 16e budget. Dans une moindre mesure, la saison du SB29 est elle aussi au dessus des prévisions, avec une 11e place acquise avec des moyens pourtant limités (18e budget) et en dépit d’un début de saison complètement raté (11 premiers matches sans victoire).

Dixième budget de L1, Nantes atteint certes une 9e place en adéquation avec ses finances. Mais avec un maintien acquis sur le gong en barrages à la fin de la saison dernière, finir dans la 1ère moitié du classement et remporter la Coupe de France en parallèle relève du miracle au vu de la situation des Canaris il y a un an.

Échecs notoires ❌

Trois monuments du football français, Bordeaux, Saint-Étienne et Metz joueront en deuxième division la saison prochaine. Deux fiascos monumentaux pour les Girondins, lanterne rouge du classement avec le 6e budget et l’ASSE (18e avec le 9e budget) et une nouvelle descente logique sportivement pour des Grenats qui disposaient pourtant du 13e budget du championnat.

Dans la première moitié du classement, Lyon a enregistré son pire bilan (8e) depuis 25 ans et sera absent de la scène européenne pour la deuxième fois en trois ans, après avoir toujours joué l’Europe pendant un quart de siècle. De son côté, le LOSC, champion en titre ambitieux, fort du 5e budget de France, a bouclé l’exercice à une décevante 10e place, loin des objectifs affichés.

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