OM : quel bilan de la saison 2021-22 ? | OneFootball

L’exercice 2021-22 s’achève pour l’Olympique de Marseille. Quel bilan tirer de ces derniers mois ?

En France

Pour la première saison pleine de Jorge Sampaoli, l’OM a fait le travail. Dans une Ligue 1 très homogène derrière le PSG, le club phocéen a su se montrer le plus régulier pour finalement terminer à une logique deuxième place, directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions.

Si lutter avec le PSG, certes loin d’être intouchable mais porté par Mbappé, aurait été difficile, les supporters olympiens regretteront une nouvelle fois des prestations insipides contre les rivaux parisien et lyonnais (trois défaites, un nul).

Autre déception, la défaite contre Nice (4-1) en quarts de finale de la Coupe de France, alors que le club avait une carte à jouer avec l’élimination du PSG au tour précédent contre… les Aiglons.

En Europe

La saison européenne de Marseille a connu des hauts et des bas. La première phase automnale a été décevante sur le plan comptable. Malgré de belles prestations, l’OM ne s’est pas montré efficace en Ligue Europa, sortant seulement troisième d’un groupe composé de la Lazio, de Galatasaray et du Lokomotiv Moscou. Création de la Ligue Europa Conférence oblige, les Olympiens ont tout de même pu voir le printemps.

Contre des adversaires à sa portée, l’OM a fait le travail, passant les tours les uns après les autres. Finalement, c’est Feyenoord qui s’est mué en bourreau, en demi-finale, alors que le rêve d’être le premier club à brandir la C4 grandissait sur le Vieux Port.

Ils ont assuré

Les « anciens » Payet, Rongier et Kamara ont été les tauliers de la saison. Mention particulière à Steve Mandanda, qui a répondu présent quand Sampaoli a fait appel à lui. Lopez a été très bon au pied et a permis à l’OM de déployer le jeu souhaité par son entraîneur, mais il a été plus quelconque dans les buts.

Parmis les recrues, les jeunes Guendouzi et Saliba ont montré qu’ils avaient ce qu’il fallait pour s’imposer au plus haut niveau. Leur saison a été très satisfaisante, et Didier Deschamps leur a offert leurs premières sélections chez les Bleus.

Gerson, Amine Harit et Cengiz Ünder ont tous les trois connu des moments délicats, mais ont aussi prouvé qu’ils pourraient bien être utiles à l’OM dans le futur. Le Brésilien a fini la saison en boulet de canon et pourrait être l’une des têtes d’affiche du club la saison prochaine.

Ils posent question

Les deux plus gros salaires marseillais ont connu une saison compliquée : Arkadiusz Milik a du talent devant le but, ce n’est pas un secret. Mais il n’a pas franchement collé au système de jeu souhaité par Sampaoli, et a été absent plusieurs semaines sur blessure. Si le Polonais a inscrit 20 buts, faisant de lui le meilleur buteur olympien de la saison, la grande majorité a été inscrite en coupes, ou contre des adversaires de moindre calibre en L1. Le « Grantatakan » n’a pas eu l’apport escompté. Même chose pour Bakambu, arrivé libre cet hiver, qui a moins montré que Bamba Dieng à un poste similaire.

Les latéraux ont posé problème à l’OM. Si Rongier s’est imposé à droite, Pol Lirola, attendu comme le messie l’été dernier après six bons mois en prêt, a déçu. Côté gauche, ni Luan Peres, central de métier, ni Sead Kolasinac n’ont brillé.

Enfin, les deux jeunes Konrad de la Fuente et Luis Henrique n’ont pas apporté ce petit grain de folie qu’on attendait d’eux.

L’été 2022

Pablo Longoria aimerait prolonger le contrat de Jorge Sampaoli. Mais selon la presse, l’Argentin aimerait des renforts avant de s’engager. Côté joueurs, de nombreuses questions se posent. Samuel Gigot arrive de Moscou, et seuls Guendouzi, Lopez, Ünder, Luan Peres et Pape Gueye semblent certains de rester. Et encore.

Harit et Saliba, prêtés, vont-ils poursuivre sur la Canebière ? Qui pour remplacer Bouba Kamara, indispensable et qui a quitté gratuitement le club pour Aston Villa ?

Quid des anciens Mandanda, Milik, Bakambu, qui ne sont pas sûrs de rester, mais aussi des « bankables » Gerson, Caleta-Car, Dieng ou Rongier ?

Plusieurs indésirables reviendront également de prêts, comme Strootman, Radonjic ou Amavi.

Pablo Longoria a encore du pain sur la planche.

Photo Getty.