ASSE : Un ancien Vert raconte son utilisation des réseaux Sociaux | OneFootball

C'est un sujet qui interroge souvent. La nouvelle génération de joueurs de football est confrontée aux réseaux sociaux. Que ce soit une bonne utilisation en tant que personne publique, mais également l'acceptation de ce qu'il se dit à la suite des performances. Saidou Sow se raconte sur ce sujet pour le site ligue1.fr.

Les réseaux, un moteur d'informations

"Je suis des comptes assez variés, pas que du foot, ce qui me permet de me tenir au courant de toute l’actualité. Par exemple, j’ai repris des posts sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo dernièrement. Mais sinon, je suis sur les réseaux sociaux pour suivre l’actualité de mes amis, mes coéquipiers, les mangas, la musique… Pour voir des vidéos drôles aussi ! Et puis, je suis aussi des sportifs comme le basketteur LaMelo Ball ou Cristiano Ronaldo et mon modèle Thiago Silva. Ça me permet d’observer ce qu’ils font dans leur vie de tous les jours, comment ils récupèrent, et d’essayer de les imiter."

Formé à l'ASSE sur le sujet

"Oui, j’ai eu droit à quelques conseils quand j’étais tout jeune pro à Sainté. On nous expliquait quoi mettre ou ne pas mettre, à faire attention à ce qu’on poste après une défaite, à ne pas mettre une photo où tu sembles jovial alors que ton club traverse une période critique par exemple."

Sur la lecture des avis sur son cas ? "Jamais ! Je n’ai jamais fonctionné comme ça car j’estime que ça ne sert à rien. Il y a trop de commentaires négatifs et les gens qui vont te critiquer après un match sont les mêmes qui vont te féliciter après le suivant… Ça n’a pas de sens."

De nombreuses sollicitations

"La plupart du temps, oui, mais je me fais parfois aider par ma copine et mes agents. Ça reste dans mon entourage en tout cas, je n’ai pas recours à une agence qui gère ma communication sur les réseaux sociaux, contrairement à certains joueurs.

Je sais qu’il y a toutes sortes de demandes, pour des maillots, des services… Il y a aussi de jeunes footballeurs qui demandent un coup de main pour trouver un club. Une fois, un garçon m’a écrit tout un roman. Il me racontait sa vie, son histoire, où il me disait que c’était compliqué. Et à la fin, il me disait que la seule solution pour qu’il aille mieux, c’était que je lui offre mon maillot. Et ça a marché (rires), je lui ai envoyé un maillot !"