le11
·20 février 2024
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·20 février 2024
Déçu mais finalement tout aussi fataliste, Mamadou Fofana n’en faisait finalement pas toute une montagne après le nouveau match nul concédé sur le gong par l’Amiens SC, contre Bordeaux (1-1) lundi à l’occasion de la 25e journée de Ligue 2. Surtout, le défenseur malien a tenu à défendre Louis Mafouta, qui a – plus que jamais – incarné le manque d’efficacité offensive de son équipe.
Oui, on peut dire ça, parce qu’on se fait égaliser à la fin. C’est le football, on va apprendre de nos erreurs, continuer à travailler. Le contenu était très bien, on a bien joué, on a fait ce qu’on avait prévu de faire. Se faire égaliser à la fin, ça fait mal, mais le match est de bon augure pour la suite de la saison. Le football est une éternelle remise en cause, on va corriger ce qui n’a pas été pour le prochain match.
Je ne sais pas trop, ça a été tellement vite… Je n’ai pas revu l’action. C’est comme ça, ça devait se passer comme ça. On est un peu déçus, c’est normal, mais on va relever la tête et travailler pour atteindre nos objectifs.
C’est comme ça. Louis (Mafouta) nous a fait gagner des matches depuis le début de saison. On ne va pas incriminer quelqu’un, on est une équipe dans la victoire comme dans la défaite. On sait qu’il va vite retrouver le chemin des filets. Il y a des jours comme ça, il faut vite relever la tête.
Louis Mafouta avant le match Amiens SC – Bordeaux – Dave Winter/FEP/Icon Sport
Aujourd’hui (ndlr : lundi), on pouvait marquer deux buts, Bordeaux n’a pas trop d’occasions non plus, si ce n’est au début. Il faut simplement relever la tête, travailler, les beaux jours vont arriver.
Non, je ne vais pas aller jusqu’à là. C’est le football. Il faut oublier ça, passer à la suite.
Il reste treize matches, rien n’est fait, tout est encore possible.
On verra à la fin de saison si ce sont des bons points ou bien si on a laissé filer de gros points. On fera les comptes à la fin. On prend un point, on avance. Cela ne nous sourit pas sur ce match, simplement. Il reste treize matches, rien n’est fait, tout est encore possible.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport