Alain Giresse : “Un jubilé, c’est quelque chose à part, car ça se construit” | OneFootball

« Au-delà. J’ai dépassé les rêves que j’ai pu avoir quand j’étais jeune, quand j’avais une passion du football… Quand on arrive à aller dans le domaine qu’on espère, qu’on participe aux grands matches et aux grandes compétitions… Oui, j’ai de quoi alimenter toutes mes soirées jusqu’à la nuit des temps ».

« J’ai vécu des choses d’une intensité émotionnelle impressionnante. On le vit, on l’a vécu, on continue de le vivre, avec tous mes copains joueurs, mes amis. On a fait ça, et en plus on le partage avec tous les gens, ceux qui m’interpellent encore aujourd’hui ».

« Tout ce que j’ai fait, c’est de la passion. J’ai fait aussi beaucoup de sélections dans mon après football, et j’ai été dans des pays pas si simples… Et c’était quoi ?! C’était la flamme du football qui était là, et que j’essayais de continuer à attiser dans les différents pays dont je m’occupais. La passion va au-delà de toutes les complications qu’il peut y avoir, de toutes les contraintes ».

« Un jubilé, c’est quelque chose à part, car ça se construit : on construit le match que l’on veut avoir. L’équipe, les adversaires, le lever de rideau, le match principal… On est entre amis, c’est une fête, c’est le plaisir. Oui, le stade était plein, le match était télévisé… Il y avait tout. Sans aucun stress par rapport au résultat. C’est à part et c’est magique. Heureusement que ça existe toujours. Cela permet de clôturer une histoire, avec un club, un endroit, un stade. Sauf que bon, il y a eu une petite prolongation qui n’était pas prévue à l’époque. Mais ça a été magique… En plus, Michel Platini, ce jour-là, jouait avec Bordeaux. Et le 10 à Bordeaux, c’était moi (rires). Il avait le 9… Il y a tout ça qui vient, qui existe dans les vestiaires, tout autour. C’est un joli final ».

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