Pierre Sage : « On peut être satisfaits de l’évolution » | OneFootball

Le RC Lens a fait match nul 2-2 contre le Standard de Liège ce samedi midi à la Gaillette-Gervais Martel, pour son 2e match de préparation. Pierre Sage revient sur la prestation de ses joueurs, mal entrés dans la rencontre avant de relever la tête.

Lensois.com : Pierre Sage, quelle analyse faites-vous de ce 2e match de préparation ? On est à l’origine de tous les buts de ce match. Ça veut dire qu’on en a bien été protagonistes. Mais protagonistes aussi dans les erreurs. On en commet deux grosses d’entrée. On aurait même pu concéder un 3e but, et encore un autre en seconde période. À l’inverse, nous avons eu beaucoup la balle, beaucoup d’initiatives, avec la volonté d’imprimer ce match de notre jeu. On commence vraiment à voir des choses intéressantes. Le scénario a mobilisé des ressources mentales. Pour qu’elles s’expriment, il faut du jeu, et c’est ce qu’on a mieux vu dans notre deuxième mi-temps.

Vous affrontiez une équipe plus avancée dans sa préparation. Cela fait-il partie des satisfactions d’avoir pu lui tenir la dragée haute sur le plan physique ? Ce n’est pas ce critère qui saute aux yeux, mais plutôt le fait d’avoir eu beaucoup l’initiative. On aurait mérité d’être plus efficaces, à la fois dans ce que l’on fait pour éviter de concéder, et dans ce qu’on fait pour marquer davantage et se créer plus de situations. Pour autant, on peut être satisfaits de l’évolution par rapport au match précédent. On a commencé avec un handicap certain qu’on a dû assumer, et c’est bien.

« Toujours être dans cette idée d’attaquer »

On vous a vu attendre de vos joueurs qu’ils jouent les situations de touche plus rapidement, alors qu’ils semblaient sur la retenu. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces situations ?Pour moi, c’est à la fois imprimer à l’adversaire un rythme de jeu et profiter du fait qu’il n’a pas le temps de s’organiser. Statistiquement, quand une touche est jouée dans les trois premières secondes, on multiplie par deux les chances de conserver la balle. À nous d’être toujours dans cette idée d’attaquer et de confronter l’adversaire à un rythme plus élevé, même s’il est soi-disant plus prêt que nous.

Où en sont vos joueurs dans l’apprentissage de vos principes de pressing ?Je pense qu’on est bien. On a encore marqué un but suite à ça ce samedi. Ça veut dire qu’on est capables de le faire de façon efficace. Maintenant, il faut que ça dure dans le temps des mi-temps. Avec la fatigue, on a tendance à reculer, alors que le pressing est, je pense, le moins énergivore. Ça impose à l’adversaire une pression psychologique qu’il doit assumer. Je pense que ce sera une des clés de nos succès futurs. Que ce soit ici ou d’une manière générale, je n’ai rien inventé. Sous Franck Haise, c’était déjà une équipe qui pressait énormément et qui était très efficace dans ce domaine. On voit que les joueurs ont le logiciel, j’ai juste fait quelques mises à jour.