Le Journal du Real
·10 de julio de 2025
Paris SG – Real Madrid (4-0) : ce qu’il faut retenir de cette débâcle

In partnership with
Yahoo sportsLe Journal du Real
·10 de julio de 2025
Nous voici arrivés au dernier match de la saison du Real Madrid. Les Madridistas auraient bien sûr espéré mieux. Après un parcours d’invaincu dans cette Coupe du monde des clubs, cette Casa Blanca 2.0 s’avançait poussée par un vent d’optimisme. Mais hélas, les Merengues ne semblent s’être remis de ces dernières minutes contre le Borussia Dortmund.
Car ce mercredi soir au MetLife Stadium d’East Rutherford au New Jersey, le Real Madrid n’a pas juste échoué au bord de la finale. Non, le PSG s’est métamorphosé en boa constrictor dans les trente premières minutes pour écraser sa proie madrilène. Un 3-0 conclu par un dernier pion en fin de match, synonyme de qualification plus que méritée.
Non, ce n’était pas qu’une impression. Après seulement six matchs, l’on peut désormais l’affirmer : il y a un Real Madrid avec et sans Dean Huijsen. On savait que son expulsion dans l’épilogue de ce quart contre le Borussia Dortmund représentait une énorme perte pour Xabi Alonso. Mais comment s’imaginait-il qu’en l’espace de huit minutes, cette arrière-garde Blancos coulerait totalement sans leur capitaine d’à peine 20 ans ?
Raul Asencio s’était entrainé comme un mort de fin début juin chez lui au Canari. Antonio Rüdiger de son côté, revenait en forme ces derniers temps et proclamait avoir retrouvé son tout meilleur niveau. Les deux étaient titulaires contre le PSG… et les deux ont failli de la même manière.
Un mélange de lacune technique et de nonchalance aux antipodes de la conviction d’Ousmane Dembélé. L’un dans sa surface, l’autre au niveau du rond central. Pour un résultat similaire, à savoir deux cadeaux pour les Parisiens. Des présents que les champions d’Europe ne se font pas prier pour exploiter à merveille.
D’un côté, il y avait un 4-1-4-1 sans et 3-2-5 avec ballon parfaitement rodé. Et de l’autre, il y avait 11 footballeurs. D’un côté, il y avait une magnifique utilisation de la largeur du terrain. De l’autre, le joueur A faisait la passe au joueur B. D’un côté se trouvait un collectif nommé PSG. Et de l’autre… des individualités avec le maillot du Real Madrid !
Voici comment s’explique ce 3-0 concédé par les Merengues en 30 minutes. Le football est un sport particulièrement complexe, aux multiples variantes tactiques certes. Mais parfois, il n’y a pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Et en même temps, c’est presque normal.
Xabi Alonso a débarqué il y a à peine un mois dans la capitale ibérique, quand Luis Enrique en est déjà à plus de 100 matchs sur le banc parisien. Ces 90 dernières minutes du Real Madrid cette saison apparaissent comme un microcosme d’une équipe dépourvue d’une réelle philosophie de jeu. Ici, l’on ne juge pas l’entraineur Basque, mais plutôt le travail de Carlo Ancelotti durant ces 365 derniers jours.
Mais au milieu de ce marasme, une petite lueur est venue éclairer de son talent un Real Madrid totalement éteint. Son nom : Luka Modrić. Oui, en ce 9 juillet 2025, l’on retiendra que le PSG a marché sur les Merengues. Mais l’histoire quant à elle préférera se souvenir de la dernière partition du maestro des Balkans.
Lors de ces 26 dernières minutes, c’est comme s’il n’y avait plus que Luka Modrić sur le terrain. Les supporters ne s’y sont pas trompés. Le joueur acclamé par tout le stade portait un numéro 10 sur une tunique blanche. Luka Modrić a délivré ses derniers caviars, a tiré ses derniers corners pour le Real Madrid.
Et ce, aux côtés d’une autre figure de cette Casa Blanca contemporaine, en la personne de Lucas Vázquez entré en jeu durant l’épilogue de cette démonstration. En ce mercredi 9 juillet 2025, le Real Madrid dit certes au revoir à cette Coupe du monde des clubs tant convoitée. Mais dit surtout adieu à une de ses légendes et à un enfant de ses enfants.
En vivo
En vivo