Foot National
·21 de agosto de 2025
OM : Véronique Rabiot démonte la version "violente" de Longoria et Benatia

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·21 de agosto de 2025
Après la bagarre dans le vestiaire marseillais entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, la mère et agente du joueur, Véronique Rabiot, a pris la parole ce jeudi sur RTL pour contester les déclarations de Pablo Longoria et Medhi Benatia. Selon elle, la situation aurait été largement exagérée.
Placés sur la liste des transferts après la défaite contre Rennes (1-0), Adrien Rabiot et Jonathan Rowe sont au cœur d’un feuilleton médiatique. Véronique Rabiot reconnaît l’existence d’une altercation, mais conteste le qualificatif de « violence inouïe » utilisé par le président de l’OM. « Personne n’a été blessé, pas de nez cassé, pas de lèvres fendues, pas de point de suture, pas de jours d’ITT. Donc je ne comprends pas bien. ‘Violence inouïe’, je n’y crois pas », a-t-elle déclaré. Elle ajoute que son fils pourra « raconter lui-même » sa version des faits, soulignant la présence du coach et du directeur sportif Medhi Benatia dans le vestiaire au moment de l’incident.
Véronique Rabiot a exprimé sa profonde déception après la décision du club : « Quand j’ai su qu’il était sorti de l’équipe, j’ai cru qu’un immeuble me tombait sur la tête. Ça ne peut pas être pour une altercation… J’ai mal pour lui, avec tout ce qu’il a fait pour venir à Marseille et qu’on le traite de cette manière… Adrien n’est pas en colère, mais il est très déçu. De Zerbi parle de trahison, mais celui qui a été trahi, c’est Adrien. » Elle rappelle également la crainte de revivre une situation similaire à celle du PSG : « Je ne sais pas quoi vous dire, je ne m’attendais pas du tout à une situation pareille. Je croyais qu’on avait vécu le pire avec le PSG, je me suis trompée. Ce serait une catastrophe s’il ne joue pas pendant une saison, une situation qu’on a déjà vécue et qu’on n’a pas envie de revivre. »
Pour rappel, en janvier 2019, Adrien Rabiot avait été écarté du groupe du PSG avant que le club parisien n’enclenche une mise à pied en avril, agacé après que Véronique Rabiot ait laissé entendre que son fils partirait libre à l’issue de son contrat en juin. Le numéro 25 marseillais avait passé six mois sans jouer. En juin dernier, la justice avait tranché et Rabiot avait obtenu la requalification de ses contrats en CDI, le PSG ayant été condamné à lui verser plus d’un million d’euros.
Véronique Rabiot en profite pour adresser un message aux supporters, dénonçant la communication du club : « Je comprends qu’ils soient déçus et qu’ils ne comprennent pas. La vérité est ailleurs. Prendre une décision comme ça est lunaire. C’est mettre l’équipe en difficulté. Le président et le directeur du football ont un costume trop grand pour eux. Ils sont dévorés par leur orgueil et leur ego ».
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