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·19 de noviembre de 2024
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A l’issue du premier trimestre de compétition, l’heure est venue de faire un premier bilan du mercato estival du LOSC. Entre bonnes pioches, profils sujets à débat et joueurs qui doivent encore démontrer, découvrez notre analyse de la situation.
Après Carlos Baleba et Amadou Onana, le LOSC semble avoir fait une nouvelle excellente affaire en recrutant Ngal’yael Mukau. Débauché contre 5 millions d’euros à Malines, le milieu de terrain de 20 ans a connu des débuts très prometteurs dans le Nord de la France. Si une entorse de la cheville a freiné son adaptation courant septembre, le natif d’Anvers a tout de même réussi à accumuler pas mal de temps de jeu (541 minutes), avec notamment deux récentes solides prestations contre Lyon et Nice.
Dans un tout autre style, à savoir celui du joueur d’expérience, Thomas Meunier a rapidement assumé son statut, en dépit de quelques performances un peu décevantes (Toulouse, Monaco). L’international belge fut surtout très utile de par sa polyvalence, en étant capable d’évoluer axial droit d’une défense à trois ou le plus souvent en tant que latéral droit. Et avec la grave blessure de Tiago Santos, la question de son statut de titulaire ne se discute même plus. Seule ombre au tableau, une blessure aux adducteurs qui pourrait bien tenir son avenir à court terme.
Deuxième plus gros investissement de l’été, le LOSC ayant déboursé 8 millions d’euros pour s’attacher ses services, Osame Sahraoui n’affole pas encore les compteurs statistiques, avec trois passes décisives et une quête (jusqu’ici) inassouvie de but. Néanmoins, le néo-international marocain est sans nul doute le joueur le plus emballant de la campagne estivale de recrutement. Titulaire en puissance, il n’a encore montré qu’une faible échantillon de son grand talent.
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S’il a écarte certains doutes accompagnant son arrivée, Aissa Mandi n’a pas réussi à s’imposer comme un joueur capable de débuter régulièrement les rencontres. Barré par le tandem Alexsandro-Diakité dans l’axe, l’Algérien apparaît également comme la troisième option dans le couloir droit, derrière Thomas Meunier et Tiago Santos. Soit un statut de premier remplaçant qui lui a tout de même permise débuter 9 des 19 matches du LOSC depuis le début de saison. Et après des débuts difficiles (PSG, Sporting, Strasbourg), l’international algérien a progressivement haussé le ton. Une montée en puissance qui demande confirmation.
Recruté dans les dernières heures du mercato d’été, Mitchel Bakker joue jusqu’ici les seconds rôles, sans pour autant avoir un impact quelconque. Et pour cause, l’international néerlandais a déjà fait trembler les filets à deux reprises en Ligue 1, en plus de sa solide prestation lors de la victoire de prestige contre le Real Madrid. Néanmoins, l’échantillon reste encore un peu faible pour avoir un avis définitif à son sujet. Et avec le retour de blessure d’Ismaily, la question de son temps de jeu pourrait bien se poser.
Buteur contre Nice avant la trêve internationale, Matias Fernandez-Pardo a sans doute lancé sa belle aventure avec son club formateur. Revenu à ses premiers amours quatre ans après son départ, le jeune attaquant belge est sans nul doute une bonne pioche. De par sa polyvalence, qui offre une multitude d’options à Bruno Genesio – qui peut à la fois l’aligner dans l’axe ou sur un côté, et son profil qui vient combler un manque au sein de l’effectif nordiste. Mais avec une seule titularisation à son actif et à peine 300 minutes de jeu, il est là encore difficile d’avoir un avis totalement éclairé à son sujet.
Lisandru Olmeta jugé encore trop tendre, le LOSC a décidé de recruter Marc-Aurèle Caillard pour assumer le rôle de numéro 3, derrière Lucas Chevalier et Vito Mannone. Sauf blessure, le natif de Melun ne devrait pas jouer en équipe première cette saison. A la différence d’un Ethan Mbappé, qui aspire toujours à se faire un « prénom ». Opéré des quadriceps fin septembre, le jeune milieu de terrain (17 ans) ne devrait pas rejouer en 2024. Avant ça, il avait pointé le bout de son nez avec 4 apparitions toutes compétitions confondues.
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Enfin, la plus grosse énigme du mercato reste André Gomes. De retour après une saison 2022/2023 très satisfaisante, le Portugais peine à retrouver le même niveau de performance. Sans doute à la recherche de sa meilleure forme, il vient de subir une blessure à la cuisse qui va assurément freiner sa montée en puissance. Suffisant pour commencer à émettre quelques doutes ? Là encore, la patience est de mise avant d’émettre un quelconque jugement.
Romain PECHON
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport