Le Journal du Real
·17 de julio de 2025
Les adieux émouvants de Lucas Vazquez au Real Madrid

In partnership with
Yahoo sportsLe Journal du Real
·17 de julio de 2025
Il avait promis de ne pas pleurer. Il n’a pas tenu. Difficile, pour un homme qui a tout donné au Real Madrid depuis ses premiers pas à La Fábrica, de faire ses adieux sans émotion. Ce mercredi, Lucas Vázquez a dit au revoir à son club de toujours. Une page se tourne après 322 matchs, 33 trophées et une carrière discrète, mais exemplaire. Le couteau suisse du vestiaire laisse derrière lui bien plus que des statistiques.
La voix tremblante, les yeux rouges, Lucas n’a pas tenté de retenir ses larmes dans son discours relayé :
« C’est l’un des jours les plus importants de ma vie. Merci pour chaque applaudissement et chaque geste de soutien, vous m’avez fait me sentir chez moi. Aujourd’hui, il est temps de dire au revoir, mais je ne dirai jamais au revoir à mon Real Madrid, car il ne me quittera jamais. »
Des mots simples, à l’image du joueur qu’il a toujours été : travailleur, fiable, loyal. Dans une ère de stars et de strass, Lucas Vázquez a représenté l’ombre précieuse, le soldat silencieux, capable de passer de l’aile droite à un rôle de latéral avec le même engagement. De Zidane à Ancelotti, tous ont su compter sur lui. Et surtout, tous ont pu lui faire confiance.
Formé au club, Lucas était revenu à Madrid en 2015 après un prêt concluant à l’Espanyol. Il n’en était plus reparti. Titulaire dans la finale de Ligue des champions 2016, exécutant parfait de la fameuse panenka face à Oblak lors de la séance de tirs au but, il a traversé les ères en incarnant l’esprit de la maison blanche. Celui de l’effort, de l’humilité, de la constance.
Mais plus que son palmarès ou ses statistiques, c’est sa relation au club qui marquera les mémoires. Ce qu’il a résumé dans un dernier message à ses enfants : « J’espère qu’un jour vous comprendrez ce que cela a signifié pour votre père de porter ce maillot. J’ai réalisé mon rêve. Je m’en vais, mais Madrid ne sera jamais derrière moi. »
Dans son discours, Lucas n’a oublié personne. Ni ses coéquipiers, ni les dirigeants, ni sa famille. À son frère Mateo, il a rendu un hommage poignant : « Sans toi je ne serais pas footballeur, j’ai réalisé le rêve de nous deux. »
À sa compagne Macarena, il a dédié les moments de doute et de force partagés. Et à ses parents, il a simplement confié ne jamais pouvoir leur rendre tout ce qu’ils lui ont offert. Lucas Vázquez ne sera peut-être jamais cité parmi les plus grands noms du Real Madrid. Mais dans le cœur des socios, il restera comme un exemple. Celui du gamin devenu homme, du rêveur devenu professionnel, du madridista devenu légende discrète.
Lucas part… mais il est déjà de l’autre côté de l’histoire.
En vivo
En vivo