Le témoignage horrible d'Angel Di Maria, qui ne peut pas finir sa carrière dans son club de cœur : "La prochaine balle finirait dans la tête de ma fille" | OneFootball

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·31 de julio de 2024

Le témoignage horrible d'Angel Di Maria, qui ne peut pas finir sa carrière dans son club de cœur : "La prochaine balle finirait dans la tête de ma fille"

Imagen del artículo:Le témoignage horrible d'Angel Di Maria, qui ne peut pas finir sa carrière dans son club de cœur : "La prochaine balle finirait dans la tête de ma fille"

Ángel Di María ne terminera pas sa carrière dans son premier club, Rosario. L'Argentin et sa famille ont été menacés de mort par les narcotrafiquants qui contrôlent la ville.

Ángel Di María avait tout prévu, depuis longtemps. Parti de l'Argentine en 2007 pour rejoindre Benfica, la star locale voulait terminer sa carrière dans son premier club, Rosario Central. Un rêve qui devait devenir réalité, cet été.


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L'ancien joueur du Real Madrid, de Manchester United, du PSG et de la Juventus, entre autres, ne pourra pas accomplir ce rêve, en raison des menaces des narcotrafiquants qui contrôlent la ville. Les cartels ont pris le pouvoir et personne n'est épargné, pas même les stars du ballon rond.

Dans un entretien accordé à Rosario 3, Di Maria a confirmé la nouvelle. Il ne peut pas revenir. "Après avoir dit au revoir à la sélection, le moment pour revenir était idéal. Parfois, tout semble beau. Mais les choses qui nous sont arrivées, à ma famille et à moi, ne sont pas possibles."

Ángel Di María et sa famille vivent l'enfer en Argentine

"Quelqu'un a déposé une boîte devant l'agence immobilière de ma sœur. Dedans, il y avait une tête de cochon, avec une balle dans la tête. Il était écrit que la prochaine balle terminerait dans la tête de ma fille, Pia."

Ángel Di María en a d'autres. Des menaces dans le quartier de ses parents, une fusillade dans une station-service avoisinante, des tags menaçants, injurieux. "Voir le nom de ma fille sur un panneau ou dans une boîte, ça dépassait tout.", ajoute celui qui assure que ces menaces personnelles ont commencé aux environs du mois de mars.

L'ailier a également déclaré que demander une sécurité personnelle n'était pas envisageable pour lui. "C’est un manque de respect de demander ça pour moi quand des Rosarinos ne peuvent pas aller travailler ou attendre le bus sans qu’on les vole ou les tue pour un sac. Je veux de la sécurité pour tout le monde."

Un témoignage glaçant (à retrouver en intégralité) du joueur de 36 ans, qui va donc retourner à Lisbonne...

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