La 4e place, c’est déjà bien ? La parole donnée aux supporters du LOSC | OneFootball

Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC. Leur saison s’est achevée au pied du podium, un classement qui est la source d’une certaine déception.

Il y a quatre jours, le LOSC retrouvait l’OGC Nice sur sa pelouse à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1. À la peine tout au long de la partie, les Dogues ont échoué dans le temps additionnel en concédant un résultat nul (2-2) synonyme de chute au classement, synonyme de quatrième position. Celle-ci, elle est loin d’être satisfaisante pour les supporters lillois, qui rêvaient de mieux, qui rêvaient de plus : « En vrai, oui, être quatrième c’est très bien, mais on pouvait espérer mieux alors je trouve que la déception partagée par tous est logique. Quatrième, c’est la place du con. Personne ne veut de ces barrages au début du mois d’août », fustige d’abord Romane, rapidement rejointe par Pierrick : « Quand tu vois la fin de saison, tu ne peux pas trop t’en satisfaire. On avait tout entre nos mains pour aller chercher cette Ligue des Champions, c’est très frustrant », juge-t-il, totalement raccord avec la première nommée.

De son côté, Joseph a revécu de vieux souvenirs qu’il aurait préféré oublier : « C’est exactement comme la saison dernière. Si on se place à l’avant-dernière journée, on ne peut pas dire qu’on peut se satisfaire de cette 4ème place. Les conséquences pour le club peuvent être importantes, surtout financièrement. Sportivement – et c’est pour ça qu’on supporte un club de foot – louper la C1 serait une grosse déception. Le groupe mérite mieux, débute-t-il, avant de tenter de nuancer l’avis général. Le seul moyen de percevoir positivement cette 4e place, ce serait de voir une vraie continuité dans le projet entamé il y a deux ans cet été. Rappelons à toutes fins utiles que la dernière fois que le club s’est classé 5ème puis 4ème (entre 2008 et 2010), derrière, il a gagné un doublé mémorable. Mais Paulo Fonseca se dit en fin de cycle… C’est dommage. On sent que cette équipe, si elle reste un minimum inchangée et qu’elle garde son coach, peut faire de très, très grandes choses. Paulo, si tu nous lis… », finit-il par lancer, presque désespéré.