Jennifer Meunier après le derby : «C’est indescriptible, je ne peux pas vous décrire la sensation » | OneFootball

Titulaire lors de la victoire contre Lille (2-1), dimanche, Jennifer Meunier a joué l’intégralité de la rencontre. Pour une première rencontre au stade Blin d’Avion, elle était satisfaite d’avoir donné autant de joie aux supporters.

Jennifer Meunier est de la région, plus précisément de Fourmies. Alors, lorsqu’on lui parle du derby RCL-LOSC, cela ne la laisse pas indifférente. « Comme on dit toujours, cela reste des matchs à part. C’est vraiment des matchs où on doit gagner et comme la coach disait “c’est l’unique match de la saison pour nous, on doit le gagner”. C’est indescriptible, je ne peux pas vous décrire la sensation. Elle est incroyable. Il y avait du monde, aujourd’hui, à Blin. Franchement, le public, ça nous a poussé. Ça a donné plein d’énergie et, franchement, on a adoré. C’était un réel plaisir et on les remercie », s’enthousiaste-t-elle.

Cependant, lors de ce genre de rencontres, il peut y avoir un peu d’appréhension, de peur. Ce qui pourrait ces premières minutes ratées et ce but contre son camp encaissé à la 24e minute. « Il y avait de la peur, mais de la peur positive. Dans le sens où on ne peut pas prendre le match à la légère. Cela reste un derby et c’est justement ça qui fait cette peur. Le derby, on se doit de le gagner. On se doit de rendre fière notre public », explique Jennifer Meunier, avant d’expliquer : « On a eu un petit peu de mal à se mettre en place, mais je pense que c’est normal car ça reste une bonne équipe. Il nous fallait un tout peu de temps. Le but, ça nous a bien réveillés et après on est parti sur les chapeaux de roue. Je pense que le premier but nous a permis de se relâcher. Derrière, on s’est dit que coûte que coûte on doit le gagner. »

Quatre points d’avance sur le deuxième

Avec ce succès, le Racing Club de Lens est leader de Seconde Ligue et possède quatre points d’avance sur son poursuivant, Le Mans. Un matelas qui permet de voir venir, mais aussi de se permettre de rêver à une accession. « Honnêtement, on prend match après match. C’est la réalité. On ne veut pas se fixer cet objectif-là, même s’il est dans un coin de notre tête. Le plus important est de gagner les matchs et on fera les comptes à la fin. On travaille bien la semaine, toutes les conditions sont réunies pour que ça se passe bien. Les coachs font un travail formidable, les conditions sont au top au sein du centre de formation. C’est à nous de faire le devoir sur le terrain », tempère la joueuse, même si elle admet : « On se dit qu’il y a quelque chose qui peut arriver. On le voit de par nos résultats, mais on continue de travailler et on verra à la fin. »