D’un Gastien à l’autre, on croit encore au maintien à Clermont ! | OneFootball

Samedi soir dernier, c’est une rencontre qui a beaucoup fait parlé. Alors que Clermont se déplace au Parc des Princes, le PSG, en prévision de son match en Ligue des Champions, aligne un onze totalement dégradé par rapport à son habitude. Les Auvergnats repartent de la Capitale avec un petit point et cela fait forcément réagir les concurrents au maintien se sentant lésés par la situation. A commencer par le président du Havre, Jean-Michel Roussier, dans les colonnes de L’Equipe: « C’est l’expression d’un immense mépris pour le Championnat de France. Je me suis fendu d’un texto à la Ligue 1 pour leur exprimer ce que je ressens de voir le PSG se foutre du Championnat de France. Apparemment tout ça est validé par beaucoup de monde. C’est se foutre de la gueule du monde. »

Du côté de Clermont s’est donc un point de pris qui permet de continuer de croire à un maintien quand le FC Metz, avant-dernier, se situe à 2 points et Lorient, barragiste, 5 points. Le coach du CF63, Pascal Gastien, à l’issue de l’opposition, rapportait ses croyances positives auprès de La Montagne:

« Je ne suis pas dupe du scénario. On a beaucoup subi, Paris a eu des occasions. Mais on a su faire preuve d’une solidarité qui nous a permis de prendre ce point. On a encore du boulot mais je suis fier des joueurs. Il faudra faire preuve pour les prochains matches de la même approche, de la même envie, de la même abnégation. On n’est pas mort, on va lutter. On sait ce qu’on doit faire pour revenir sur Lorient et Metz. On a vu sur notre but la détermination qui nous a caractérisés. Il faut croire en nos chances ! »

Un son de cloche similaire chez son milieu de terrain et fils, Johan Gastien: « C’est évidemment un bon point de pris. Mais si le faire à Paris, c’est forcément bien, il va falloir maintenant confirmer contre les équipes de notre championnat. Notre salut passera aussi par là. Ce qu’on a vu, ce qu’on a fait à Paris, il faudra le refaire contre Montpellier. J’espère qu’on a tous pris conscience de cela. »

Le rendez-vous est donc plus que jamais pris.