Le Petit Lillois
·16 de julio de 2025
Droits TV : Somme non réglée, la Ligue 1 attend toujours 20 millions d’euros pour la saison 2024-2025

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·16 de julio de 2025
En plus des 78,5 millions d’euros annuels de droits TV versés par beIN Sports pour les droits TV, un complément de 20 millions d’euros de sponsoring était également prévu. Ce montant n’a toujours pas été réglé.
Une saison galère sur les terrains des droits TV, l’exercice 2024-2025 n’est pas encore totalement terminé à ce niveau, et ce, malgré la création de Ligue 1+, la nouvelle plateforme de diffusion de l’élite du football français. Au cours de cet exercice, la Ligue de Football Professionnel (LFP) avait signé deux contrats, l’un avec DAZN, l’autre avec beIN Sports.
Le premier (375 millions d’euros en moyenne par an pour 8 matchs par journée sur 9) a été résilié début mai, la plate-forme britannique ayant préféré jeter l’éponge et payer une indemnité de 85 millions d’euros pour acter la fin de la collaboration avec le football français. Le second concernait la neuvième et dernière rencontre, propriété de beIN Sports pour un montant (droits de retransmission) de 78,5 millions d’euros par an. S’ajoute à cela une partie catégorisée de sponsoring (20 millions d’euros annuels) avec des marques qatariennes, a priori Qatar Tourism. Le hic est que cette somme n’a, à ce jour, jamais été versée aux clubs français. Cela aurait pourtant, d’après L’Équipe, dû être le cas avant la fin mai.
La situation est actuellement « au point mort », précise le quotidien sportif dans son édition du jour. Ces 20 millions d’euros représentent tout de même, pour un club de Ligue 1, une somme de 783 000 € par saison sur deux ans.
Il existe cependant un autre point de friction, le fait que plusieurs clubs ne soient pas très enclins à faire la promotion de ces marques dans leur enceinte. Cette réticence ne favorise pas les relations entre les différentes parties. L’agence Pitch International a bien été mandatée pour servir d’intermédiaire, en vain. Aucune avancée n’a été enregistrée. Alors que certaines écuries ont fait figurer cette source de revenus dans leurs comptes (2024-2025) et dans leur budget (2025-2026), l’accord signé le 14 janvier 2025 pourrait finir par être réajusté.