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·16 de julio de 2025

Chelsea a profité d’un grand point faible du PSG : l’analyse tranchante de Puel

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À l’issue de la large défaite du Paris Saint-Germain face à Chelsea, Claude Puel, 62 ans, n’a pas mâché ses mots sur l’état physique des Parisiens dans les colonnes du Parisien. Pour l’ancien coach, le PSG, déjà usé, a été logiquement puni par une formation londonienne bien plus fraîche et lucide.

Puel « Une grosse fatigue des Parisiens »

« Que retenez-vous du match ? Une grosse fatigue des Parisiens. C’était le match de trop. Ils ont eu une compétition, au-delà de la saison, avec des adversaires difficiles, plus difficiles que Chelsea. Ils font peu tourner, ont enchaîné, ont eu un jour de récupération en moins et ça fait très mal aussi dans ces conditions, avec cette chaleur.

Puel « Ils ont du être performance et appuyer là où ça fait mal »

Une belle équipe de Chelsea ? Oui, mais qui n’avait pas été extraordinaire les matchs précédents. Ils ont su être performants et appuyer là où ça fait mal : sur le manque de vitesse de Beraldo. Contre le Real, qui n’a jamais mis à mal la défense parisienne, on n’a vu que ses points forts : la relance et l’anticipation. Là, d’entrée, ils lui ont fait très mal avec un pressing haut et beaucoup de mouvement. Dès qu’ils ont eu la possibilité de récupérer un ballon haut, ils mettaient en orbite des joueurs lancés, notamment de ce côté. »

Face à Chelsea, le Paris Saint-Germain a donné l’impression d’évoluer au ralenti, loin de l’intensité qu’on lui connaît sur des grandes affiches européennes. Claude Puel note que les Parisiens ont tout fait moins vite : les courses, les transmissions, les déplacements défensifs. Cette lenteur inhabituelle a offert à Chelsea un avantage tactique considérable, leur permettant d’installer leur jeu dans les intervalles et de presser sans réelle opposition.


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Même les joueurs habituellement vifs, comme Vitinha (25 ans) ou Hakimi (26 ans), semblaient émoussés. Résultat : Paris n’a jamais réussi à imposer son rythme, à dicter le tempo ni à prendre le contrôle du match.

C’est un vrai signal d’alerte pour Luis Enrique. Sans fraîcheur collective ni phases de jeu tranchantes, le PSG devient ordinaire. Cette baisse de vitesse générale n’est pas seulement physique : elle révèle aussi un possible essoufflement mental d’un groupe trop peu ménagé sur la durée.

Et dans cette équipe moins forte au pressing, Beraldo s’est beaucoup retrouvé seul à devoir gérer la profondeur face à un joueur plus vif et plus frais. Ce n’est déjà pas sa spécialité, c’était d’autant plus dur ici. Mais c’est toujours ainsi, les défenseurs semblent bien moins forts quand le reste de l’équipe est dépassée.

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