Blas – « Le pire, c’est d’aller au stade et de ne pas jouer » | OneFootball

Ludovic Blas n’est pas homme à se cacher. Dans un long entretien à Téléfoot, le milieu offensif rennais, ancien du FC Nantes, a livré un regard sur sa saison 2024-2025, faite de hauts, de bas, mais aussi de leadership assumé et de perspectives ambitieuses. À 26 ans, il s’affirme comme l’un des moteurs de l’équipe bretonne. « J’ai fait une bonne saison dans une saison compliquée collectivement. J’ai aidé l’équipe à relever la tête. »

Marqué par les changements d’entraîneur et les périodes d’instabilité, Blas a su tirer son épingle du jeu. Il se décrit comme un leader, non pas par les mots, mais par le jeu. Un guide technique sur le terrain, qui a su regagner la confiance dès l’arrivée d’Habib Beye  : « Il m’a fait confiance. Premier match, on gagne, je marque. C’est comme ça que tout a commencé. »

L’adaptation à Rennes, malgré les attentes et les obstacles, n’a pas été simple. Il évoque notamment le choc culturel avec certains entraîneurs étrangers et les barrières linguistiques. Mais Blas, fidèle à lui-même, a su s’accrocher, notamment dans les moments les plus frustrants, comme lorsqu’il revenait de blessure : « Le pire, c’est d’aller au stade et de ne pas jouer… Mais c’est le football, faut juste rester là et être avec tout le monde. »

Plus mature, plus posé, Ludovic Blas semble avoir franchi un cap : « Mentalement, ça aide de se dire que le foot c’est un métier, pas un loisir. L’hygiène de vie, l’écoute, le sérieux… Si tu veux durer dans le football, tu dois prendre ça au sérieux. »

Mais l’ancien Guingampais garde son âme de showman : « J’aime faire lever les gens. Pour moi, c’est ça le football. »

Interrogé sur ses inspirations, Blas ne cache pas son admiration pour Lionel Messi : « Moi je suis plus Messi. Pour moi, c’est le joueur ultime. »

Enfin, il rêve toujours plus grand : durer au haut niveau, briller en Ligue des Champions, et peut-être même faire mentir ceux qui doutaient : « Ce serait un regret de ne pas jouer la Ligue des Champions. Ce foot-là, c’est celui qui me parle. »