Yoann Barbet : « Si j’avais gagné la moitié de ce qu’il a gagné dans sa carrière, je serais resté jouer à Bordeaux pour zéro sans problème (rires) » | OneFootball

« Si on peut en parler ? Oui, on peut en parler (sourire). Je suis dans mon club à l’heure actuelle, ça se passe très bien, je m’y plais, et je m’adapte au fur et à mesure. Ma femme s’y plait de plus en plus. J’ai signé un an avec une option, on ne sait pas comment ça va se passer en fin de saison. Moi, je ne ferme aucune porte. Je suis bien ici, si je dois prolonger ici, je serais très heureux de prolonger ici. Et puis voilà. Et si un jour j’ai une opportunité de revenir, dans un, deux, trois ans, peu importe, je n’en sais rien, on verra. Je ne ferme aucune porte sur mon avenir, que ce soit ici ou ailleurs, ou de revenir au club. On verra où chacun en est dans son parcours, que ce soit le club ou moi. Mais bien sûr que, forcément, je suis parti sur un goût amer par la force des choses, même si j’aurais aimé rester. Et si j’avais pu rester… J’ai reçu beaucoup de critiques où les gens me comparent pas mal avec Andy Carroll, comme quoi lui joue pour le maillot, etc, qu’il ne joue pour pas grand-chose. Mais si j’avais gagné la moitié de ce qu’il a gagné dans sa carrière, je serais resté jouer à Bordeaux pour zéro sans problème (rires). Mais bon, malheureusement, ce n’est pas le cas, et j’ai aussi une vie de famille ».

« Ah mais bien sûr, il y a beaucoup de messages positifs aussi, complètement. Tu ne peux pas plaire à tout le monde. Quand je suis parti du club, je ne vais pas mentir, j’ai eu 95% de messages positifs, malgré les circonstances et comment ça s’est fini. Mais vous savez comment est l’être humain, il retient surtout le peu de messages négatifs que les centaines de messages positifs. Je fais la part des choses, et je remercie tout le monde pour ça. C’est comme ça, c’est des choix de vie. On aurait tous préféré rester et ne pas avoir ces questions-là à se poser. Les circonstances ont fait qu’on en est là aujourd’hui ».

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