Walid Acherchour (After Foot) : « Voir le LOSC poser de grandes difficultés à Lens devient une routine » | OneFootball

Opposé au RC Lens ce samedi, le LOSC s’est offert le Derby du Nord en fin de match (0-2), une domination devenue une habitude aux yeux de Walid Acherchour, chroniqueur sur les ondes de la radio RMC.

Un déplacement sur le Rocher, un autre dans la capitale espagnole, puis un troisième et dernier au cœur des mines de charbon, le LOSC a enchaîné les oppositions périlleuses en cette fin de mois d’octobre. Celui-ci aura d’ailleurs été presque parfait, se concluant ce samedi par un glorieux succès sur la pelouse du Stade Bollaert-Delelis (0-2), une véritable habitude : « Lens avait pris très peu de buts, c’était la co-meilleure défense (4) de Ligue 1 avec Monaco, alors aller s’imposer là-bas… Poser de grandes difficultés à Lens commence à devenir une routine pour les Lillois, lance Walid Acherchour. L’année dernière, le LOSC avait été implacable chez eux et ils avaient fait des nuls à Bollaert. Je trouve que Lille met souvent Lens en difficulté, c’était même le cas quand ça allait très bien avec Franck Haise. Le LOSC réussit à faire des coups et à les faire déjouer. C’est une confirmation ce soir (samedi) », poursuit glacement le chroniqueur.

« La routine », vraiment ? Sur ces 20 dernières années, le LOSC comptabilise quatorze victoires, huit nuls et trois défaites en championnat face au RC Lens. Un sacré bilan positif pour des Dogues, invaincus depuis deux ans dans le Derby du Nord.

À ses côtés, Sébastien Piocelle estime que le LOSC engrange une expérience de plus en plus importante au fil des années, que l’évolution et le contraste avec les Lensois se font ressentir : « Le fait de jouer régulièrement des compétitions européennes leur permet de rentrer dans une autre dynamique. Ils semblent désormais habitués à la jouer. Sur ces dernières saisons, on les voyait souvent manquer les belles opportunités. Là, je parle de gros coup parce que l’on sent beaucoup de maturité dans cette équipe et même dans le club. On s’habitue à gagner des matchs, et la Ligue des Champions y contribue », enchaîne l’ancien joueur du FC Nantes. « Le mot, c’est maturité », conclut Walid Acherchour sur le plateau de l’After Foot.