Soufiane Bahassa revient sur son passage du monde amateur au monde professionnel | OneFootball

« C’était vraiment un truc inattendu. Je fais une très belle saison à ce moment-là à Libourne. Je finis meilleur joueur de la poule. A l’époque il y avait les meilleures étoiles et ça existe toujours (les talents Foot-National). Je fais une très, très belle saison et j’ai un agent de Paris qui me contacte. Il vient vers moi et me propose deux clubs. Le deuxième n’était pas terrible et il me propose le Mouloudia en même temps. Il me dit que ce club-là est intéressé par moi, qu’ils veulent me voir. Il me demande si ça m’intéresse d’y aller et je dis ok. A ce moment-là je n’ai aucune opportunité en France. Il restait un mois de saison et personne ne vient vers moi en France, juste des clubs de la région mais rien d’intéressant. L’agent me dit donc que le club est intéressé par mon profil. Il avait un contact là-bas qui était sûr que je pouvais signer. Du coup je fonce et je valide. Je fais une semaine là-bas et ça se passe très, très bien, on fait un match amical et ça se passe bien aussi. Le coach valide donc on se met d’accord sur le contrat. Ensuite je reviens en France annoncer ça à mes parents et ils étaient très contents. Je signe un contrat de deux ans. »

« Au début, je signe un contrat de deux ans. C’était beau au début puis… J’avais 20-21 ans, je saute sur l’opportunité. J’y vais, je ne me pose pas de questions. C’était juste avant le Covid. On part en stage de préparation de trois semaines en Turquie, ça se passe très bien. Le coach était franco-belge, j’étais avec un parisien et un marseillais dans l’effectif. J’avais deux français avec moi. On revient et on commence le championnat. Premier match de championnat et premier gros public. On joue contre Berkane, et Oujda – Berkane c’est un derby au Maroc. Ce sont deux villes voisines du coup c’était très, très chaud. Premier match en pro, j’étais sur le banc car il avait déjà son onze de départ. Je rentre pour les 20-25 dernières minutes, il y avait 0-0. J’obtiens un penalty, je le prends et je le transforme. Débuts rêvés, je me dis que ça va très, très bien se passer mais malheureusement on se fait égaliser à la fin. Mais pour moi, c’étaient des très bons débuts à titre personnel, je n’aurais pas mieux rêvé. »

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