PSG : énorme rebondissement pour le Parc des Princes avec le départ d'Hidalgo | OneFootball

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé ne pas briguer un nouveau mandat, de quoi faire renaître l'espoir pour l'acquisition du Parc des Princes ?

Encore une preuve que le football est politique. Depuis plusieurs années, le Paris Saint-Germain mène une guerre ouverte avec la maire de Paris Anne Hidalgo sur un sujet particulièrement sensible : le Parc des Princes. Mais les évènements de ces dernières heures peuvent laisser de nouvelles perspectives d’acquisition du Parc des Princes à la suite de l’annonce d’Anne Hidalgo de ne pas se représenter aux élections municipales de 2026. Cette décision marque un tournant dans un dossier au point mort depuis plus d’un an. Le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, reprochait à la maire sortante d’avoir bloqué les négociations pour des raisons politiques, malgré des discussions initiales en vue d’une vente. Du côté de l’Hôtel de Ville, on défend une version différente, affirmant qu’il n’a jamais été question de vendre, mais plutôt de proposer un bail longue durée. La désignation de Rémi Féraud comme successeur par Hidalgo ne semble pas, à première vue, ouvrir de nouvelles opportunités.

Un changement de mairie bénéfique ?

Cependant, comme le dévoile le journal l'Équipe, la campagne électorale pourrait changer la donne, d’autant que certains candidats, comme Rachida Dati, n’excluent pas une cession. Avec une échéance politique en ligne de mire, les champions de France espèrent un changement de majorité municipale pour relancer son projet d’achat. « Cela va engendrer d'autres choix politiques, ça rebat les cartes sur tous les projets inachevés de Mme Hidalgo et notamment celui du Parc des Princes et du PSG. Enfin, ça engage celui qu'elle a désigné pour lui succéder », estime Rudolph Granier, conseiller LR de Paris, interrogé par le journal. Si certains candidats continuent de privilégier un bail longue durée, le club, toujours intéressé par l’idée de rester à la porte de Saint-Cloud, pourrait bénéficier d’un contexte plus favorable au dialogue après des années de conflit ouvert. « Le changement de maire devrait au moins permettre de recréer les conditions du dialogue », confie un élu parisien. Une ouverture que le PSG, en quête de stabilité pour son stade, ne manquera pas de surveiller de près.

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