PSG-ASM : Une rivalité historique? | OneFootball

A l’image de l’Olympique Lyonnais, le Paris-Saint-Germain assoit sa domination sur une longue période, s’arrêtera-t-elle un jour ? Déjà champion cette saison, il vise le but ultime : la Ligue des Champions. Ca commence par un ancien adversaire de l’écurie princière : Aston Villa.

Palmarès

Dans les clubs qu’on aime ne pas aimer, Paris n’est peut-être pas dans la liste de celle de Lyon, Lens, Nice, … Un peu hors-catégorie le club de la capitale ! Depuis l’investissement massif du Qatar, il faut bien dire que le palmarès parisien est improbable, si on prend uniquement les titres hexagonaux :

A l’instar de Lyon, Marseille, Nantes, Saint-Etienne, Bordeaux voire Lille, Monaco n’a pas à rougir de ces performances même si le fossé se creuse :

Hégémonie nationale irrationnelle et illimitée ?

L’histoire le montre, le PSG n’est pas imbattable. Alors que Lille (2021) et Monaco (2017) ont créée l’exploit en championnat, on peut littéralement parler de miracle pour Montpellier en 2012.

Que ce soit la Coupe de France ou feu la Coupe de la Ligue, c’est chasse gardée. Pour le Trophée des Champions, les Rouge & Blanc se sont cassés les dents à trois reprises face au joueurs parisiens (2017, 2018 et 2024) dont le match grotesque à Doha dernièrement.

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Le Rocher, un règne sans partage

Dans l’histoire du championnat, l’écurie princière, avec ou sans la diagonale, a toujours brillé, par intermittence. Un titre par décennie : les années 1960, 1970, 1980, 1990, 2000 et 2010. Malgré les relégations au purgatoire, les Rouge & Blanc ont toujours réussi cet exploit. En revanche, pour les Coupes, c’est beaucoup plus rare et l’attente est interminable pour nous, les supporters. Il nous reste cinq saisons pour continuer cette improbable performance en championnat pour cette nouvelle décennie, bien entamée.

Club historique de la Ligue 1 avec plus de 2000 matchs au compteur – comme Marseille, Bordeaux, Saint-Etienne, Lyon, Lille, Nice, Sochaux, Rennes, Nantes, Lens, Strasbourg et Metz, c’est au niveau européen que le club azuréen se démarque particulièrement.

Champions des podiums en France, à savoir 30, l’ASM a pu rapidement se faire un nom en Europe. Enfin, il a fallu tout de même attendre l’ère Arsène Wenger pour exister. Seuls trois clubs – PSG, OL et OM – ont joué plus de rencontres européennes que Monaco. Bordelais et Monégasques se partageaient aléatoirement la quatrième place mais les asémistes devraient logiquement prendre de l’avance désormais.

En C1 avec 19 participations et même en Coupe des Coupes qui n’existe plus avec 6 participations, les joueurs du Rocher sont devant tous les autres. Seul ombre au tableau, et non des moindres, le nombre impressionnant de huitièmes, de quarts, de demi et même de finales sans victoire au bout du bout.

Photo : Philippe Lecoeur – FEP – Icon Sport