Peuple-Vert.fr
·5 August 2025
Pour Anthony Briançon, la Ligue 2 a bien changé !

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L’ancien capitaine de Nîmes et de l’ASSE, aujourd’hui à Pau, livre un constat clair sur l’évolution de la Ligue 2. Dans un championnat qu’il connaît parfaitement, Anthony Briançon appelle à ne sous-estimer ni le jeu, ni l’intensité. Un avertissement utile pour l’ASSE, à quelques jours de la reprise.
Avec 186 matchs de Ligue 2 à son compteur, Anthony Briançon est l’un des joueurs les plus expérimentés du championnat. Et s’il y a une chose qu’il martèle, c’est que les clichés sur la Ligue 2 n’ont plus lieu d’être : “C’est fini, l’époque où ça balançait devant avec des attaquants assez grands. Je trouve que maintenant, ça joue quand même au ballon. Techniquement, ça a bien évolué.”
Fini les longs ballons et les duels à outrance. Désormais, de plus en plus d’équipes cherchent à poser le jeu, à construire. Un constat partagé par de nombreux techniciens et observateurs du championnat.
Si la Ligue 2 a progressé sur le plan du jeu, Briançon rappelle toutefois qu’elle reste l’une des divisions les plus éprouvantes mentalement et physiquement : “Des équipes jouaient un peu le match de leur vie contre nous. Elles n’avaient rien à perdre.”
L’ancien stéphanois sait de quoi il parle : avec Saint-Étienne, il a souvent été confronté à des blocs ultra-motivés, désireux de faire tomber un “gros”. Un phénomène accentué par la notoriété ou les ambitions affichées de certains clubs comme l’ASSE.
Pour Briançon, c’est dans ces moments charnières que l’expérience peut tout changer : “Dans des moments compliqués à gérer, il est important d’avoir des garçons qui connaissent le championnat par cœur.”
Et il parle en connaissance de cause. À Nîmes, il a vu des joueurs comme Fethi Harek ou Toifilou Maoulida jouer un rôle déterminant dans l’encadrement du groupe : “Avec Nîmes, Fethi Harek et Toifilou Maoulida avaient été des joueurs hyper importants.”
Un message pour des clubs comme Saint-Étienne ou Montpellier, fraîchement relégués, qui devront s’appuyer sur des cadres solides pour traverser les tempêtes d’un championnat imprévisible.
Source : Midi Libre