Parmi le Top 10 des salaires, des cadres qui font « tâches »… | OneFootball

Alors que la publication du Top 10 des salaires estimés du MHSC par L’Equipe ne devrait pas avoir lieu avant le premier trimestre 2025, les éléments de 2024 suffiront dans un premier à se rendre compte de la difficile situation sportive et financière que subie le club Pailladin. Pour rappel, il est important de préciser que ces montants ne sont que des estimations du quotidien sportif et que les joueurs ont obtenu le salaire sans le voler au départ des négociations.

En sortant Yann Karamoh de ce classement, de retour en Italie après son prêt de 6 mois dans l’Hérault, ils sont rares les joueurs bénéficiant de jolis émoluments à surnager dans ce début de saison. Il suffit de les prendre par ordre d’apparition, sans chercher à justifier ou non leur salaire.

Téji Savanier (180k€/mois), premier de ce Top 10, est sur courant-alternatif. S’il est loin d’être le joueur le plus inquiétant après six journées, il doit en faire plus et comme la saison dernière, il est le capitaine qui devra montrer la voie à l’ensemble de ses partenaires dans cette nouvelle quête du maintien. Le plus rapidement possible à présent? Wahbi Khazri (180k€/mois), premier à égalité, est l’un des dossiers irritants du côté de Grammont. Indésirable, remplaçant et peu investi selon les avis, il est un poids, sans mauvais jeu de mots, pour le staff sportif mais également pour la direction du club. Ce qui est certain, c’est qu’à cette heure, il ne contribue en rien aux performances du groupe. Benjamin Lecomte (150k€/mois) occupe la dernière marche de ce podium. Désigné pour être l’un des leaders naturels du vestiaire, il a vu Dimitry Bertaud lui chiper sa place à deux reprises. Michel Der Zakarian souhaitant provoquer un déclic. A ce tarif, il est certain que le MHSC ne peut se payer une telle doublure et pourtant la situation devrait encore durer.

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Jordan Ferri (120k€/mois) est l’autre point irritant. Mis à l’écart des deux dernières sorties héraultaises, il est certain qu’il ne brille pas par son absence. Anciennement vice-capitaine, déclassé par Der Zak’ pour un investissement et des performances inadéquates au statut, il est à se demander quelle suite sera donnée à l’ancien lyonnais. Promis à un départ, sa situation s’inscrit actuellement dans les pires sketchs de notre histoire quand il est à présent mis à la disposition de la réserve. S’en suit Kiki Kouyaté (100k€/mois) . Véritable homme de base lors de son arrivée dans l’Hérault, il se démarque depuis plusieurs mois par ses absences répétées sur le terrain. Sujet à de nombreux pépins physiques, il peine à enchainer quand le duo Sagnan/Omeragic s’impose malgré des rémunérations moins importantes. Cette fois, il doit déclarer pour au moins deux moins à cause d’un nouveau soucis au genou.

Le cas de Joris Chotard (90k€/mois) est une exception dans cet état des lieux. Inutile de rappeler que son départ manqué a forcément eu d’importantes conséquences sur les finances du club et que sa blessure lors de la première journée, faisant suite à cette déception mentale, n’est probablement pas anodine. Souhaitons lui de se remettre totalement sur pied, son rôle sera majeur ces prochaines semaines en attendant peut-être de le voir lever les voiles durant le mercato hivernal. Arnaud Nordin (90k€/mois), désigné comme le facteur X offensif du MHSC par Michel Der Zakarian, n’a pas encore été décisif cette saison. Si comme pour Téji Savanier, son niveau de jeu n’est pas alarmant, il doit gagner en réussite pour apporter un plus à ce onze qui manque cruellement d’efficacité. Encore plus quand les absences en attaque se multiplient.

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Christopher Jullien (75k€/mois) et Issiaga Sylla (70k€/mois) viennent fermer ce classement. Loin de bénéficier d’une rémunération déconnante pour leur statut au moment de leur signature à Grammont, ils n’échappent pour autant pas à notre regard critique. Si le premier revenait bien en fin de saison dernière après des mois plutôt laborieux, sa grave blessure est venu le freiner dans son retour au premier plan. Son absence aujourd’hui est forcément remarquée, même s’il n’y est pour rien, quand Stefan Dzodic a du dépanner à ce poste pour sa première en Ligue 1, milieu de formation, et que Der Zak’ croise les doigts, match après match, de ne pas perdre l’un des hommes de son duo axial, Sagnan/Omeragic. Pour le latéral guinéen, c’est forcément sa fragilité qui est pointée du doigt. Indispensable lors de ses premières sorties dans l’Hérault, il ne parvient plus à enchainer les matchs depuis un an maintenant. Au point que Lucas Mincarelli, issu du centre de formation, lui soit passé devant ou que par les forfaits cumulés, Michel Der Zakarian fût obligé d’aligner Falaye Sacko sur ce côté gauche.

Le constat est simple et nous l’avions tous en tête, au moins individuellement pour chacun de ces cas de figure mais tout mis bout à bout, cela fait forcément beaucoup pour un club comme le Montpellier Hérault qui lutte plus que jamais pour sa survie en Ligue 1.