
CoeurMarseillais
·27 May 2025
OM – L’OM fait un chèque à l’ASSE et l’OGC Nice

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·27 May 2025
Le contexte économique difficile que traverse actuellement le football français, marqué par la crise des droits télévisuels, contraint l’ensemble des clubs hexagonaux à adopter une gestion financière particulièrement rigoureuse.
Dans cette conjoncture tendue, toute rentrée d’argent supplémentaire revêt une importance stratégique pour les clubs, qui doivent désormais optimiser chaque source de revenus disponible. C’est dans ce cadre que l’AS Saint-Étienne et l’OGC Nice ont récemment bénéficié d’une opportunité financière inattendue, liée au parcours professionnel de l’un de leurs anciens joueurs. Cette situation illustre parfaitement la manière dont les mécanismes de solidarité mis en place par les instances footballistiques internationales peuvent apporter un soutien concret aux clubs en période de difficultés économiques.
Le transfert définitif de Neal Maupay vers l’Olympique de Marseille constitue l’élément déclencheur de ces retombées financières positives pour les deux clubs concernés. L’OM a procédé à la levée de l’option d’achat du joueur auprès d’Everton pour un montant estimé à environ quatre millions d’euros, une opération qui s’inscrit dans la stratégie de renforcement de l’effectif marseillais. Cette transaction, bien qu’elle concerne principalement les relations entre Marseille et le club anglais, génère automatiquement des conséquences financières pour les clubs ayant participé à la formation et au développement professionnel de l’attaquant français. Le mécanisme de redistribution ainsi activé témoigne de l’efficacité du système mis en place par la FIFA pour valoriser les investissements réalisés par les clubs formateurs.
La réglementation internationale établie par la FIFA impose depuis plusieurs années un principe de compensation financière destiné à reconnaître le rôle des clubs formateurs dans le développement des joueurs professionnels. Cette règle vise à récompenser équitablement les investissements consentis par les clubs durant les phases cruciales de formation des jeunes talents, créant ainsi un système de solidarité qui transcende les frontières nationales. Dans le cas spécifique de Neal Maupay, cette réglementation permet à l’OGC Nice de percevoir un montant d’environ cent mille euros, en reconnaissance de son rôle déterminant dans la formation initiale du joueur durant ses premières années de développement. Parallèlement, l’AS Saint-Étienne bénéficie d’une compensation de vingt mille euros, montant qui récompense sa contribution au lancement de la carrière professionnelle de Maupay, accueilli dans l’effectif stéphanois à l’âge de dix-neuf ans sous la direction de Christophe Galtier.
Cette redistribution financière, bien qu’elle puisse paraître modeste au regard des montants globaux impliqués dans le transfert, revêt une signification particulière dans le contexte économique actuel du football français. Pour l’AS Saint-Étienne et l’OGC Nice, ces sommes représentent des ressources supplémentaires bienvenues, qui s’ajoutent à leurs budgets dans une période où chaque euro compte. Au-delà de l’aspect purement financier, cette situation illustre la pertinence du système de solidarité mis en place par les instances internationales, qui permet de maintenir un équilibre entre les différents acteurs du football professionnel. L’engagement définitif de Neal Maupay par l’OM, après des performances contrastées marquées par un début de saison prometteur en tant que titulaire avant de céder sa place à Amine Gouiri, génère ainsi des retombées positives pour l’ensemble de l’écosystème footballistique français, démontrant l’interconnexion des destins économiques des clubs à travers les parcours individuels des joueurs.
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