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·1 December 2024
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Accroché à Montpellier (2-2), le LOSC n’a pas mis suffisamment d’ingrédients collectifs et individuels pour se défaire sans contestation possible de la lanterne rouge, ce dimanche. De 3 à 6, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 13e journée de Ligue 1.
À nouveau titularisé sur le flanc droit en l’absence d’Edon Zhegrova, Matias Fernandez-Pardo (6) poursuit sur sa belle lancée du moment. L’ailier belge a fait de nombreuses différences, notamment en obtenant très intelligemment le premier penalty après un contrôle un peu long (0-1, 42′). C’est surtout en étant lancé, lorsqu’il a pu faire parler sa vélocité sensationnelle lors de rush solitaires (18′, 24′), que l’attaquant du LOSC a mis à mal la défense montpelliéraine. En plus d’un abattage défensif toujours notable, avec des retours importants (34′, 90’…).
Un contrepied parfait suivi d’une précision d’orfèvre, Jonathan David (6) a encore fait parler la poudre sur penalty, exercice dans lequel il est plus à l’aise que jamais. “Iceman”, son très juste sobriquet, est une allégorie du sang-froid. D’autant que, pour le reste, le Canadien a traversé la rencontre comme une âme en peine, touchant le ballon à seulement 32 reprises, manquant de justesse technique et illustrant la stérilité du LOSC dans le jeu. Réussir à faire le vide pour transformer ses deux penalties rend la performance encore plus impressionnante pour le nouveau troisième meilleur buteur de l’histoire du LOSC.
Resplendissant à Bologne en milieu de semaine et relancé au poste de numéro 10, Ngal’ayel Mukau (3) a clairement connu un coup de moins bien. Beaucoup moins à son aise face à un bloc plus bas aux espaces très réduits, le Congolais a tenté d’exister en dézonant, notamment sur le côté droit, sans pour autant parvenir à avoir une véritable influence. Limité par son manque d’aisances dans les très petits périmètres, il n’a touché que 26 petit ballons avant sa sortie pour Hakon Haraldsson (68′).
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Ce n’est pas le genre de match qui lui convient le mieux sur l’aspect technico-tactique, et Benjamin André (4) a bel et bien eu assez peu d’influence dans le jeu du LOSC. S’il a tenté de faire parler son leadership alors que les Dogues ont souvent tangué et semblé manquer de détermination par moments, il n’a été que très peu en vue et n’a pas dégagé la même supériorité qu’à l’accoutumée (7 duels sur 16 remportés). Peut-être le capitaine paie-t-il aussi l’enchaînement des matches, lui qui a disputé 90 minutes sur les huit derniers matches du LOSC.
Cela partait peut-être d’une bonne intention, à savoir prendre la défense de Bruno Genesio, mais Mitchel Bakker (4) a dégoupillé dans de telles proportions qu’un carton rouge – et sans doute une future sanction lourde – était inévitable. Le Néerlandais a été exclu en toute fin de match (90+10′), alors qu’il était sur le banc, en répondant très violemment au tir de Tanguy Coulibaly sur Bruno Genesio. Un vilain geste venu conclure une prestation assez terne durant les 77 minutes passées sur le terrain. Le latéral gauche a souffert face à Moussa Al-Tamari et s’il s’est quelquefois montré offensivement, ses centres n’ont jamais trouvé preneur (0 sur 2) et quand ses frappes lointaines n’ont pas été inquiétantes pour Benjamin Lecomte (37′, 39′)
Enzo PAILOT
Chevalier (5), Mandi (5), Diakité (5), Alexsandro (5), Bakker (4), André (4), Bouaddi (6), Fernandez-Pardo (6), Mukau (3), Cabella (5), David (6)
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport