Michel Der Zakarian est-il l’homme de la situation ? | OneFootball

C’est un débat que l’on ne pouvait pas esquiver même s’il risque de perturber les différents parties. Avant la rencontre face au Racing Club de Strasbourg, Julien Landry, correspondant du MHSC pour RMC, évoquait la possibilité de changer d’entraineur en cas de mauvais résultat face aux Alsaciens. Après le nul obtenu dans les les dernières minutes, s’il est difficile d’y voir que du positif, le pire a été évité. Hier dans 100% Paillade, Bertrand Queneutte rapportait qu’une short-list était prête, avec notamment le nom de Frédéric Antonetti dessus, si Laurent Nicollin décidait de passer le pas.

Nous sommes 48 heures après le match contre le Racing et si la direction héraultaise avait du franchir le cap, cela aurait été déjà probablement fait. Pour autant, il n’est pas interdit de s’interroger sur le sort du coach Pailladin alors qu’il reste 10 journées disputer et où il est à présent interdit de faire le pas sur la moindre rencontre. A commencer par le prochain déplacement à Nice. Arrivé en pompier de service il y a un an, il devra probablement user d’arguments encore nouveaux pour convaincre son groupe de la tâche qui se présente car non, ils n’en ont pas encore totalement conscience. Les interventions de Michel Mézy ou de Laurent Nicollin ayant déjà eu lieu, les leviers restants sont maigres.

Dimanche, Michel Der Zakarian, malgré une inquiétante conférence de presse où il répétait ne pas avoir les réponses à certains faits ou comportements de son équipe, faisait des choix forts avec un changement tactique, un Falaye Sacko écarté et des changements moins tardifs. Le sentiment donc qu’il n’avait finalement pas abandonné sa mission. En s’arrachant jusqu’à la dernière minute, tout en faisant abstraction des erreurs commises sur les buts encaissés, ses joueurs ne l’ont pas lâché. A moins qu’ils aient finalement suffisamment d’honneur pour se battre jusqu’au bout.