Marius Trésor : “Quand tu vois la faute de Schumacher sur Patrick Battiston, et que tu vois l’arbitre en train de rigoler avec Schumacher, c’est incompréhensible” | OneFootball

« Après le match, il a fallu retenir Jeannot (Tigana) qui voulait aller le frapper à l’aéroport… On partait sur Alicante, et eux sur Madrid. On voyait l’arbitre discuter avec eux en rigolant… Personnellement, je n’ai même pas critiqué l’arbitre. J’ai critiqué les organisateurs, parce qu’il y a quelque chose qui m’est resté là… L’Italie jouait la veille à 16 heures contre la Pologne. Nous, on jouait le lendemain à 21 heures, sous une chaleur… Le match se déroule bien en première mi-temps, et à partir de la seconde mi-temps, ça commençait à changer un peu. Je me demande à la mi-temps s’il n’a pas reçu des consignes… L’Italie était qualifiée, l’Allemagne était là, et la France était là par hasard, car tout le monde s’attendait à ce que ce soit l’Espagne qui sorte… Tu t’aperçois que pour eux, une finale entre deux anciens vainqueurs de la Coupe du Monde, c’était beaucoup plus vendeur que l’Equipe de France que personne n’attendait là. Quand tu vois la faute de Schumacher sur Patrick Battiston, et que tu vois l’arbitre en train de rigoler avec Schumacher, c’est incompréhensible. Incompréhensible ».

« Je vais vous dire quelque chose. On a un exemple, Bulgarie-France en 76. Il s’était passé la même chose… On pense qu’à la mi-temps… En première mi-temps, il avait été irréprochable, et on pense qu’à la mi-temps, on lui a dit qu’il fallait que le match change de physionomie. On menait tranquillement 2-0, il y a pénalty pour nous en début de seconde mi-temps qui peut faire 3-0, et il ne le siffle pas. A l’arrivée, les bulgares reviennent au score, et pour clore le débat, il leur file un pénalty à la dernière minute… Heureusement que le capitaine, bien élevé, l’a mis à côté (rires) ».

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