LOSC – OM : L’erreur de Geronimo Rulli à Lille, Roberto De Zerbi a « détruit son entraîneur des gardiens » | OneFootball

Dans un entretien accordé à L’Équipe, Roberto De Zerbi est revenu sur l’erreur commise par Geronimo Rulli face au LOSC. Celle-ci avait été synonyme de match nul (1-1).

Le 04 mai 2025, lors de la 32e journée de Ligue 1, le LOSC prouvait qu’il n’était pas toujours nécessaire de se créer des occasions franches pour faire trembler les filets. Il suffit parfois de provoquer les erreurs. A la peine face à l’Olympique de Marseille, les Dogues profitaient d’une erreur commise par les Olympiens. Après un coup franc directement envoyé en six mètres, Geronimo Rulli manquait totalement son dégagement et réveillait les Lillois. Sa tentative de relance arrivait sur Jonathan David, dont le contre se transformait en passe décisive pour Matias Fernandez-Pardo. L’Espagnol inscrivait alors le but de l’égalisation (1-1), le score final.

Dans la foulée, les réactions avaient été très fortes. Le portier argentin avait notamment pu compter sur le soutien indéfectible de son groupe.

Roberto De Zerbi furieux

Sur le banc, Roberto De Zerbi s’apprête à vivre sa deuxième saison à l’Olympique de Marseille, sur laquelle il s’est projeté dans une interview accordée à L’Équipe. Lors de celle-ci, il revient sur certains moments clefs de l’exercice 2024-2025, dont l’erreur commise par Geronimo Rulli : « Une pluie de critiques ? De votre part ! Pas de moi », débute initialement l’entraîneur italien, qui confiait alors sa vision des choses.

« Quand il y a une erreur, je me mets en colère contre mon staff, avoue-t-il. S’il y a une erreur, cela veut dire qu’on n’a pas été assez bons, moi le premier, pour faire comprendre le pourquoi. L’erreur de (Geronimo) Rulli à Lille (1-1, le 4 mai), par exemple. Ce n’est pas une erreur technique, juge-t-il. C’est qu’il veut mettre un ballon au-dessus vers (Pierre-Emile) Höjbjerg. Son erreur, c’est de ne pas avoir fait une passe en plus pour atteindre Höjbjerg. Il aurait dû faire Rulli – Kondogbia – Höjbjerg », explique-t-il ainsi, près de trois mois plus tard.

Si l’erreur ne vient pas du portier argentin, d’où vient elle ? Et bien Roberto De Zerbi détaille son fonctionnement : « Je me dis : « put… ! Mais pourquoi on ne lui a pas bien expliqué ? » Donc l’entraîneur des gardiens, je le détruis, avoue-t-il. Il suffisait d’une passe en plus, on ne prend aucun risque, on assure, si on perd le ballon on est bien en place… Comme Rulli a fait tellement de bonnes relances, ce n’est pas une relance qui va conditionner mon jugement. J’accepte l’erreur, parce que c’est moi qui en fais le plus : un changement, la gestion d’un joueur, un choix de mercato… Je suis celui qui se trompe le plus. Mais je me mets en colère contre ceux qui devraient faire mieux comprendre certaines choses », conclut ainsi Roberto De Zerbi. Les entrailles de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy avait donc bien trembler, du moins pour le staff technique marseillais. C’est là qu’était à ses yeux le coupable.