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·13 May 2024

Ligue 2 : Angers jubile du scénario de ce championnat !

Article image:Ligue 2 : Angers jubile du scénario de ce championnat !

Le scénario de ce vendredi soir pour la J37 a donné le sourire du côté d'Angers. Tenue en échec (1-1), l'ASSE a laissé la main au SCO pour une accession directe en Ligue 1. Le capitaine angevin Pierrick Capelle s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"Il y a trop d'émotions"

"En termes de scénario, entre ce qui s’est passé samedi à Annecy et à Saint-Etienne... J’en parlais avec ma femme. On a vécu quelques belles émotions, les finales de Coupe de France avec Quevilly et Angers, des maintiens, mais ce scénario là, non, c’est une première. Le scénario global est monstrueux. C’est peut-être pour ça que je n’arrivais pas à répondre au contrôle antidopage après le match, il y a trop d’émotions ! (rires) C’est très très fort. À 10 minutes de la fin, on nous a dit que Rodez a égalisé. Il y avait 1-1 sur les deux terrains, donc il fallait appuyer pour aller chercher la victoire.


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En deuxième mi-temps, Himad Abdelli me dit : "il y a 1-1 à Saint-Etienne, il y a moyen de remarquer". Ensuite, il ne fallait plus chercher à être beau, être efficace… Je ne sais pas si d’apprendre que Rodez a changé le comportement de l’équipe. Déjà, à la mi-temps, on avait conscience que ce n’était pas assez du tout… Il fallait repartir mieux. Et au fil du temps, j’ai trouvé qu’Annecy nous a laissé beaucoup plus d’espaces. Ça nous permettait de ressortir mieux le ballon. On sentait qu’on avait des coups à jouer… Et au final, c’est Loïs Diony qui frappe du gauche, petit filet. C’est le scénario parfait. Incroyable, Incroyable !

"On leur a dit aux gars d’Annecy : "vous êtes sérieux les gars ? Vous êtes maintenus, qu’est-ce que vous faites à pousser comme ça encore ?" (Capelle, capitaine d'Angers)

C’est la première fois de ma carrière professionnelle que je mets un coup franc direct. À 37 ans, il a fallu attendre. C’est une petite fierté personnelle. Sur le but de Loïs, je suis comme un fou, comme un gosse. C’est une émotion indescriptible, un soulagement. Ça pète dans tous les sens. Mais après, il reste du temps et j’étais comme un dingue, je criais sur tout le monde. Il fallait dégager tous les ballons. Et pourtant, ils ont deux situations ensuite. On leur a dit aux gars d’Annecy : "Vous êtes sérieux les gars ? Vous êtes maintenus, qu’est-ce que vous faites à pousser comme ça encore ?" (rires)

La semaine prochaine, il y aura sans doute un peu plus d’engouement, de l’attente, ce sera spécial à gérer en termes d’émotions. Mais il faut se préparer pour gagner. En fait, par rapport à ce que je connais, ça peut ressembler à la semaine d’avant une finale de Coupe de France. Avec un dénouement qui peut être incroyable, fabuleux. C’est génial à vivre. De vivre ça à 37 ans, c’est beau. Surtout, qui aurait pu prédire ça en début de saison ? Personne."

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