Les deux visages de Brahim Díaz | OneFootball

Un Real en manque d’inspiration en ce début de saison a souvent eu besoin de faire appel à son "super remplaçant" pour débloquer la situation. Mais Brahim peut faire mieux encore.

Contre le Betis, Carlo Ancelotti a été contraint, une fois de plus à cause des blessures, de bousculer l’entrejeu madrilène et d’aligner Ceballos pour tenter quelque chose d’autre après avoir déjà essayé Güler et Modric. Et si Valverde a encore été le meilleur joueur de la Casa Blanca lors de match, Brahim a endossé avec brio le rôle de "supersub", avec un impact palpable sur le match en sortie de banc.

"Je ne les qualifie pas comme de simples stimulants du jeu (García et Brahim). Je les qualifie comme de deux très bons joueurs qui contribuent à l'équipe qu'ils disposent de 10, 45 ou 90 minutes. C'est ce qu'un footballeur doit faire, être toujours prêt. Ils étaient très bien préparés aujourd'hui parce qu'ils sont très bien entrés dans le match et qu’ils ont donné beaucoup plus d'énergie à l'équipe", a expliqué Carlo après la victoire au Bernabéu face au Real Betis.

Fort en sortie de banc....

Brahim a joué 93 minutes de jeu depuis le début de saison au cours desquelles il a apporté son grain de folie, son énergie débordante et sa finesse technique qui impactent positivement toute l’équipe madrilène et qui lui ont permis déjà de marquer un but et de délivrer une passe décisive face au Real Valladolid (victoire 3-0).

"Mon entrée a apporté à l’équipe ce dont elle avait besoin à ce moment du match. Je suis entré avec de bonnes jambes et j’ai aidé l’équipe pour le second but. J’ai aussi créé des opportunités de jeu pour mes coéquipiers. Je suis très content et je me sens bien", a-t-il déclaré après le match face au Real Betis.

... faible comme titulaire

En revanche, la sortie de Brahim tête baissée à la mi-temps contre Las Palmas (1-1) semble confirmer le constat déjà fait la saison passée : l'attaquant est constamment en difficulté lorsqu'il est titulaire au Real Madrid alors que lorsqu’il entre en cours de match, c'est un véritable catalyseur d’énergie.

Le jeune international marocain a bien cerné cela, il sait comme Ancelotti et les autres qu'il lui reste toujours à se faire une place encore plus importante dans l’effectif, à savoir enfin prouver qu’il peut être un titulaire performant quand l'entraîneur lui en donne l'opportunité.