Les derniers porteurs du numéro 10 au Real Madrid | OneFootball

Clarence Seedorf (1996–1999) : avec plus de 150 matchs et 20 buts au Real Madrid, le Néerlandais a marqué la fin des années 1990 de son empreinte. Entre puissance, technique et vista. Il reste dans les annales comme un joueur complet et décisif, vainqueur de la Ligue des champions en 1998.

Luís Figo (2000–2005) : Arrivé dans un transfert historique en provenance du Barça pour environs 60 millions d’euros, le Portugais fut l’un des visages des « Galactiques ».  Technique et toujours influent dans les grands rendez-vous, il a donné un nouveau statut au numéro 10 au Real Madrid.

Mesut Özil (2010–2013) : Le milieu offensif allemand, génie des dernières passes, a illuminé le Bernabéu par sa créativité. Avec plus de 150 matchs disputés et 27 buts marqués en seulement trois saisons, il s’est imposé comme l’un des meilleurs numéros 10 de son époque.

James Rodríguez (2014–2020) : Recruté après une Coupe du monde éclatante avec le Colombien au mondial 2014, le Colombien a connu des débuts flamboyants avec le Real. S’il n’a pas toujours su s’imposer dans la durée, ses passes millimétrées et ses buts spectaculaires ont fait vibrer le Santiago Bernabeu avec plus de 120 matchs disputés et 37 buts inscrit.

Lassana Diarra (2009-2011) : Le voir porter le numéro 10 surprend encore certains supporters. Et pourtant, Lass, milieu récupérateur, a brièvement porté ce numéro entre deux périodes plus offensives du maillot. Son apport était moins spectaculaire, mais essentiel dans l’équilibre du milieu. Un passage discret mais sérieux.

Luka Modrić (2012–2024) : Arrivé de Tottenham en 2012, Luka Modrić a mis tout le Bernabéu dans sa poche grâce à son intelligence de jeu et sa longévité exceptionnelle. Ballon d’Or 2018, le maestro du milieu madrilène, Modric restera dans les mémoires pour son rôle central dans la conquête des cinq Ligues des champions remportées sous son ère.

Mbappé, la suite logique : Avec son arrivée libre après sept saisons au PSG, Mbappé ne se contente pas d’un nouveau défi : il hérite d’une symbolique forte. À 26 ans, il porte les espoirs d’une nouvelle ère galactique, il a tout pour incarner le 10 à la madrilène : celui qui fait lever le Bernabéu, qui pèse dans les grandes soirées européennes.

Djamel BENNACER