le11
·12 June 2025
Le LOSC pousse les pouvoirs publics à changer la loi

In partnership with
Yahoo sportsle11
·12 June 2025
Il y a un an de cela, le LOSC et plus précisément son président – Olivier Létang – faisait les gros titres en raison du refus de libérer Leny Yoro, Bafodé Diakité et Lucas Chevalier pour les Jeux Olympiques de Paris. Une décision qui avait entraîné un début de polémique et qui a amené le pouvoir politique à se saisir du sujet. Explications.
Alors que le Sénat planche actuellement sur un projet de loi visant à réformer le sport professionnel, un amendement n’a pas forcément beaucoup fait parler de lui. Pourtant, il vise à contraindre les clubs à libérer leurs joueurs pour les Jeux Olympiques, une réponse directe au refus du LOSC de libérer ses internationaux en juin 2024. « Les associations et sociétés sportives sont tenues de mettre à disposition leurs sportifs de nationalité française lorsque ces derniers font l’objet d’une convocation ayant pour but leur participation aux Jeux olympiques et paralympiques ».
Le non-respect de cette disposition entraînerait directement des sanctions à l’égard des clubs. Un très probable changement de législation qui n’est pas pour déplaire à Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football (FFF), interrogé par nos confrères de Ouest France : « Les parlementaires ont constaté les difficultés observées lors des précédents Jeux olympiques et ont jugé la situation anormale. En tant que président de la Fédération, je suis ravi si on peut aligner les meilleures équipes possibles lors des tournois. »
Reste à savoir si ce type d’amendement sera, à terme, étendu aux autres compétitions internationales. Et pour cause, le LOSC, comme d’autres clubs, a encore décidé de bloquer ses internationaux convoqués pour l’Euro Espoirs, qui se dispute actuellement, pour la raison que cette compétition n’entrait pas dans les dates FIFA. A noter que l’Assemblée Nationale doit encore s’exprimer sur ce sujet pour que le texte soit définitivement ratifié. Nul doute que certains clubs vont tenter d’user de leur pouvoir d’influence d’ici là.
Photo d’illustration : Hugo Pfeiffer/Icon Sport