Hervé Renard (ex-LOSC) : « Vincent Enyeama est le meilleur gardien que j’ai entraîné, Salomon Kalou m’a marqué » | OneFootball

Aujourd’hui sélectionneur de l’Arabie Saoudite, Hervé Renard s’est confié à Hervé Penot et Nabil Djellit dans le podcast Afrique Football Club. Il y évoque certaines individualités, dont trois anciens pensionnaires du LOSC.

Double vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations avec la Zambie et la Côte d’Ivoire, Hervé Renard possède une aura internationale dans la peau du sélectionneur, casquette qu’il a portée à de multiples reprises (Angola, Maroc, Arabie Saoudite, France féminine) ces dernières années. Il est également passé par le FC Sochaux (2013-14) et par le LOSC (2015), où il n’a néanmoins dirigé que 14 petites parties. Il garde pourtant certains bons souvenirs de son passage dans le Nord, comme avec Vincent Enyeama. Il le considère aujourd’hui comme le meilleur gardien qu’il ait entraîné au cours de sa carrière.

Trois individualités lilloises

Invité dans le podcast Afrique Football Club, réalisé de façon mensuelle par L’Equipe, Hervé Renard était poussé à constituer son onze type, uniquement composé de joueurs dont il avait croisé la route : « J’y ai pensé, mais je vais vexer du monde. C’est assez compliqué (sourire). J’ai entraîné des joueurs africains en dehors des sélections, comme Vincent Enyeama. Ce n’était pas mon gardien de but en Afrique, mais à Lille, et c’est certainement le meilleur gardien de but que j’ai entraîné… », débutait-il ainsi, avec le dernier rempart du LOSC, club dont il a défendu les couleurs à 164 reprises de 2011 à 2018.

Le Dogue n’est pas le seul à avoir marqué les esprits du technicien français. Stoppila Sunzu (2015-18, 21 apparitions, 2 buts) et Salomon Kalou (2012-14, 80 apparitions, 34 buts) ont également été cités : « (Stoppila) Sunzu, pas grand monde ne le connaît, mais c’est un super défenseur. […] Et celui qui m’a le plus marqué, c’est peut-être celui avec lequel j’ai été le plus déçu pour lui. C’est Salomon Kalou, qui est un garçon très intelligent. Il n’a pas beaucoup joué avec moi, parce que je lui préférais Max Alain Gradel aux côtés de Gervinho et Wilfried Bony. Il venait de gagner la Champions League en 2012 avec Chelsea et, un jour, j’ai dit à tout le monde que quand un garçon qui avait remporté la Champions League était capable de s’asseoir sur le banc sans broncher, tout en travaillant à l’entraînement, personne d’autre ne pouvait dire quoi que ce soit. Je m’étais servi de son exemple. C’est un garçon qui m’a marqué, même s’il n’était certainement pas le plus heureux, par son intelligence. Je l’ai recroisé quelques fois et il est toujours le même. Il n’est pas rancunier. Salomon Kalou, il m’a vraiment marqué », saluait ainsi Hervé Renard.