Droits TV – Ligue 1 : « Nous n’en sommes pas au divorce », la FFF réclame du dialogue entre la LFP et DAZN | OneFootball

La médiation entre la Ligue de Football Professionnel et DAZN n’a pas débouché sur un accord. Impuissant face à cette situation. Philippe Diallo, président de la FFF, réclame le dialogue.

Un comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) avait lieu ce jeudi à Paris. Différents sujets ont été balayés, de l’organisation des matchs de l’équipe de France à la finale de la Coupe de France tout en passant par l’actualité des droits télévisés, point sur lequel Philippe Diallo s’est exprimé lors d’une conférence de presse réalisée dans la foulée. Ce dernier a beau être président, il assiste comme tout le monde à la crise que rencontre actuellement le football français et « appelle » surtout « à la continuation du dialogue entre la Ligue de Football Professionnel (LFP) et DAZN pour permettre à nos clubs une pérennité économique », lâchait-il en connaissance de cause. Une partie des montants des droits télévisés, 2,5% pour être précis, est censée revenir à la 3F dans le cadre de l’accord pour l’aide au foot amateur.

« J’espère qu’une solution sera trouvée très prochainement », parce que des « clubs pourraient se trouver en très grande difficulté » si les échéances dues par DAZN en avril puis en juin (140 millions d’euros) n’étaient pas honorées, rappelait-il. Philippe Diallo ne croit cependant pas « à la solution miracle » au vu des difficultés rencontrées.

Ce dernier avait annoncé en mars la réunion des clubs professionnels et des « familles du football » (arbitres, médecins…). « Elle se justifie de plus en plus », a-t-il souligné, donnant rendez-vous à ses participants le 12 mai, le même jour que le prochain conseil exécutif de la FFF : « Il y a besoin de restauration de l’image, de la crédibilité, il faut dessiner un projet qui réenchante le foot professionnel », a-t-il lancé.

La peur d’un écran noir ?

L’issue du bras de fer qui oppose la Ligue de Football Professionnel et DAZN, une procédure judiciaire sur le fond est toujours en cours et 573 millions d’euros sont toujours réclamés par la plateforme britannique, ne risque pas d’entraîner l’arrêt soudain de la diffusion des matchs de Ligue 1. « Il n’existe aucune possibilité d’écran noir », assure un porte-parole de la LFP auprès des équipes de France Info.

« La LFP dispose d’une régie de diffusion et est donc en capacité à n’importe quel moment de retransmettre les images et le son des matchs à n’importe quel distributeur », a-t-il expliqué.