Clément Michelin : “J’ai surement vécu, au niveau du plaisir, du ballon, et du partage, une des plus beaux stages de ma carrière. Alors qu’à côté la situation du club était horrible…” | OneFootball

« Trois ou quatre jours avant le match de Southampton (en présaison), je parle avec le coach, avec le directeur sportif. Clairement, il y a 99% de chances que ce soit fini. Je vais les voir et je leur dis que j’ai envie de jouer ce match, mais qu’il y a des gros risques pour nous… Est-ce qu’il faut vraiment qu’on le joue ? Après, on est tombés d’accord. Au final, j’étais plus de base dans l’état d’esprit de ne pas jouer, et je me retrouve à jouer avec le brassard de capitaine. Au bout de deux minutes, Pedro Diaz me dit ‘calme, tranquille, c’est un match amical’, mais j’étais à fond… Il y avait de la haine, il y avait aussi ce plaisir partagé une dernière fois… C’était bizarre, mais voilà… ».

« Oui, c’était particulier, mais encore une fois, c’est nul parce qu’il y avait un état d’esprit cette année… Même les années d’avant. Mais cette année, franchement, on a fait une préparation incroyable. Il n’y a pas un joueur qui s’est blessé. J’en ai connues des préparations, des joueurs qui veulent partir, qui font les blessés… Là, pas un joueur a fait le blessé ou a triché. Après, cela vient de ce que je coach nous a donné pendant cette prépa, j’en suis persuadé. Mais j’ai surement vécu, au niveau du plaisir, du ballon, et du partage, une des plus beaux stages de ma carrière en tant que footballeur.  Alors qu’à côté la situation du club était horrible… C’est triste, mais d’un autre côté on a tout fait jusqu’au bout, on n’a pas lâché. Et ça, on ne pourra pas s’en vouloir. On peut être fiers de ça ».

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