Christophe Dugarry : “Le club, il est fini ! La D2, c’est le mieux du mieux, et on va tomber encore plus bas. Il faut préparer les gens, il faut que les gens soient conscients” | OneFootball

“Le club malheureusement, j’espère me tromper, mais je pense qu’il est mort. C’est terminé. Attendez les gars, aujourd’hui quelle est la personne, quel est le mec – hormis un saoudien qui n’en a rien à foutre de son oseille, ou un autre – qui va mettre cinquante millions pour avoir zéro ? C’est-à-dire que là, tu mets cinquante millions et tu n’as rien ! Tu repars de zéro. Je te dis que le club, la seule solution… Et en plus Gérard Lopez il attend quoi ? Le seul pigeon qui va mettre l’oseille pour pouvoir se barrer comme ça tranquillement. Il a essayé, il n’a pas réussi. Je pense qu’il est dépité. Le club, il faut qu’il reparte du bas, du très bas. On l’a vu hier (à l’occasion du match des légendes), qu’est-ce qu’il s’est passé ? Les gens veulent une histoire, ils veulent des émotions. Le football c’est ça. Les gens qui étaient au match, ce sont appropriés l’histoire du club depuis des décennies. Et les gens ont eu envie, à travers ce qu’ils nous ont démontré à travers leur présence, qu’ils avaient envie de revivre ça. On n’est pas obligés de vivre des émotions ou d’écrire une histoire en jouant la Ligue des Champions tous les ans. On n’en a rien à foutre de ça ! Les bordelais, la région bordelaise, est une région sportive. Il y a le rugby, il y a le foot, il y a le hockey, il y a le volley, il y a le basket. C’est une ville qui vit de sports et il y a moyen de faire des choses. Mais il faut arrêter. Il faut un discours de vérités. Le club, il est fini ! La D2, c’est le mieux du mieux, et on va tomber encore plus bas. Il faut préparer les gens, il faut que les gens soient conscients. Mais est-ce que c’est grave ? Ce n’est pas grave ! Si on descend en 4ème, 5ème, 6ème division, on remontera avec les gens, avec les supporters qui croient en ce club. Chacun va apporter un petit quelque chose. Peut-être qu’on va repartir avec 1000 personnes dans le stade, 2000, 3000, 4000… Et chaque année il va se passer quelque chose. L’histoire va s’écrire, les gens vont adhérer à l’histoire et on va remonter. Il faut arrêter de faire croire aux gens et aux supporters…”

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