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·16 July 2025
Chelsea/PSG – « Je suis juste effaré », un ancien Parisien analyse la finale

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·16 July 2025
Jérôme Alonzo, 46 ans, ancien gardien et consultant pour L’Équipe, a livré un regard tranché sur la défaite du Paris Saint-Germain face à Chelsea (0-3) en finale de la Coupe du monde des clubs. Selon lui, le PSG, vainqueur de tout cette saison, a vu son propre style meilleur que le sien reflété, et surpassé, par une équipe de Chelsea affamée.
« Surpris par le match ? Chelsea a proposé à Paris ce que Paris propos aux autres depuis six mois ! Six mois d’engagement, de jeunesse, de talent : il y avait tout dans ce match. Le PSG a joué contre son miroir. Et, ce soir le reflet était plus fort. Beaucoup plus fort. Je suis juste effaré, je ne les attendais pas à ce niveau-là. Je pense qu’ils ont très bien préparé leur match et ils ont donc infligé à Paris ce que Paris a infligé à tout le monde depuis six mois.(…)
J’ai aimé tout ce que j’ai vu de Chelsea et je n’en veux évidemment pas à Paris de finir cette saison dantesque de cette manière-là, parce qu’il y a plein de formes de logique, de lassitude… L’usure, oui et non, parce que Chelsea aussi a beaucoup joué. Mais la discipline et l’engagement mis dès les premières secondes, c’était assez incroyable. »
La claque infligée par Chelsea pourrait bien être une bénédiction déguisée pour le Paris Saint-Germain. Après une saison quasi-parfaite, marquée par un triplé national et une Ligue des champions, cette défaite en finale de la Coupe du monde des clubs agit comme un électrochoc salutaire. Gagner encore aurait peut-être installé le club dans un certain confort, une satisfaction insidieuse difficile à déraciner.
Perdre, en revanche, force à l’introspection. Cela rappelle à tout le groupe que la domination n’est jamais acquise, même pour une équipe aussi riche en talent et en jeunesse que le PSG. Luis Enrique dispose d’un groupe jeune, prometteur, mais encore en construction sur le plan mental.
Ce revers peut raviver la faim, réactiver l’exigence et rappeler que le très haut niveau est impitoyable. C’est souvent dans l’échec que naissent les dynasties : encore faut-il savoir le transformer en levier de progression.