OnzeMondial
·16 April 2025
Aston Villa - PSG : la soirée terrible vécue par un jeune supporter parisien de 13 ans

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·16 April 2025
Le Paris Saint-Germain s'est qualifié hier soir pour les demi-finales de la Ligue des champions hier soir malgré sa défaite contre Aston Villa (3-2). Si les supporters parisiens étaient bien évidemment fous de joie au coup de sifflet final, cela n'était pas le cas pour tout le monde.
Hier soir, le Paris Saint-Germain, bien que bousculé par Aston Villa, a assuré l'essentiel à savoir se qualifier une deuxième fois consécutivement pour les demi-finales de la Ligue des champions. Vainqueur trois buts à un des Villans au match aller au Parc des Princes (3-2), ils se sont inclinés trois buts à deux hier à Villa Park. Suffisant pour rallier le dernier carré et rendre heureux Luis Enrique : "En deuxième mi-temps, nous avons souffert, c'était très difficile Mais je pense que nous devons être prêt à cela, notre équipe, nos joueurs et nos supporters. Et je voudrais les remercier, ils sont avec nous, nous soutiennent quotidiennement. Nous sommes heureux, nous sommes en demi-finale pour la deuxième année consécutive. Je pense que c'est une très bonne chose. La deuxième mi-temps a été un moment très difficile. C'était compliqué sur le plan émotionnel, on a concédé deux buts en trois minutes, et ce moment aurait pu nous éliminer. Maintenant, je crois qu'il faut se reposer et clairement analyser le match. Et nous devons améliorer quelques aspects du jeu. Mais je suis très heureux !"
Un constat partagé par Achraf Hakimi : "Le premier ressenti est que nous sommes contents. Tout le monde peut l'être, tous les Parisiens. On a fait ce qu’on avait besoin de faire pour se qualifier. Nous n'avons pas gagné mais nous sommes qualifié. C’est la mission que nous voulions accomplir. Mais on ne voulait pas souffrir comme on l’a fait. On a besoin de matches comme ça, des matches où on souffre. Dans cette compétition il n’y a pas de matches faciles, aujourd’hui on a souffert. Il faut continuer à travailler, il reste encore beaucoup de matches, il ne faut pas baisser le rythme. Nos supporters sont là tout le temps. On les remercie, ceux qui sont venus, ils nous soutiennent à chaque étape, et ceux à Paris aussi. On est heureux de les avoir. Il faut continuer comme ça, et merci encore !"
Une qualification qui a bien évidemment rendu heureux les supporters parisiens. Mais certains d'entre eux n'ont pas vécu une belle soirée à Birmingham. C'est notamment le cas de Maël, jeune supporter de 13 ans, qui a fini en larmes après avoir été expulsé du stade à la mi-temps. La raison ? Une réaction jugée trop "véhémente" par la sécurité sur un but parisien. Dans des propos accordés au Parisien, Aymeric Le Meignen, un des amis du père de l'adolescent, présent au stade, a témoigné : "Nous avons voulu faire un cadeau à Maël pour son anniversaire. Comme c’est hyper compliqué d’avoir des places en parcage visiteurs, nous avons acheté des tickets classiques" a-t-il déploré.
La détresse du jeune homme, il a voulu la partager sur les réseaux sociaux. Sur cette photo, on peut le voir adossé contre un mur de briques, une casquette noire et l'écharpe du match autour du cou : "Avec le fils de mon pote, nous venons de nous faire expulser à la mi-temps par la sécurité juste parce que le petit a osé lever les bras sur le but parisien. Nous lui avions offert ce déplacement pour son anniversaire... En pleurs, c'est nul et injuste" a-t-il ainsi écrit sur X.
Pour le média francilien, il poursuit : "À l’entrée, nous avons parlé français. Les vigiles savaient que nous étions Français. Si ça posait problème, pourquoi nous avoir laissé entrer ? Sur le premier but du PSG, le petit s’est levé, nous l’avons fait s’asseoir. Voilà 40 ans qu’on est dans les stades, on sait comment ça se passe. Nous n’avions absolument aucun signe distinctif, nous étions à la cool. Sur le second but parisien, nous restons de marbre. On ne voulait embêter personne, et avec la jurisprudence Jérémy Menez (expulsé à Anfield), on fait d’autant plus attention. Après le but d’Aston Villa (34e minute), un Anglais tire le bonnet du père de Maël, il avait dû nous repérer. On ne répond pas. À la mi-temps, on voit que la sécurité s’approche. On s’est dit que, quand même, elle n’allait pas faire sortir un môme. Neuf vigiles sont venus nous dire qu’il était interdit aux Français d’être assis avec les Anglais."
Une décision d'autant plus que frustrante que tout s'était bien passé lors de l'avant-match : "Avant le match, on s’est baladé, on a trinqué et discuté avec les gens. Tout se passait très bien. De mecs autour de nous, dans le stade, nous ont dénoncé. Le petit pleurait devant la sécurité. Je ne pensais pas qu’ils feraient ça à un enfant. On a attendu le train pendant 30 minutes pour regagner le centre-ville. On suivait le match sur notre téléphone, mais on entendait surtout les réactions du stade. En plus, après qu’on s’est fait virer, Paris prend deux buts. Déjà qu’on était en colère (rires) ! On se disait qu’on était maudits. La solidarité des fans parisiens nous fait plaisir" a-t-il néanmoins révélé, Maël recevant de nombreux messages de soutien sur les réseaux sociaux.
"Merci à toute la communauté parisienne et au PSG pour leur soutien et leur bienveillance. Avec Maël nous sommes fiers d'être des vôtres. En route pour la demi-finale pour que notre histoire devienne légende" a ainsi écrit à nouveau Aymeric Le Megnen sur X.
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