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·11 December 2024
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Fort de son succès à Grenoble, l’Amiens SC entend bien relancer une dynamique positive et ainsi terminer 2024 sur une bonne note, en attendant le 32e de finale de Coupe de France à Thaon-les-Vosges. Néanmoins, Laval sera assurément un adversaire à ne pas sous-estimer. Explications.
Si Amiens est à la peine hors de ses bases depuis le début de saison, la situation est bien différente pour Laval. Derrière le Paris FC, qui n’a perdu qu’un seul match à l’extérieur (5 victoires, 2 nuls, 17 points), le club mayennais est tout simplement le deuxième plus performant du championnat en déplacement. Cinq fois sur huit, les hommes d’Olivier Frapolli ont ramené quelque chose d’un déplacement, l’emportant contre le Red Star (0-3), Rodez (1-3) et Martigues (0-3) pour deux matches nuls à Troyes (0-0) et Metz (1-1). Seuls Annecy (2-0) et Grenoble (2-1) ont eu raison des coéquipiers de Malik Tchokounté.
Après un début de saison un peu poussif, avec quatre premiers matches sans victoire (2 nuls, 2 défaites), Laval a clairement remonté la pente avec six victoires sur les onze derniers matches (deux nuls, trois défaites), soit 20 points pris (1,82 pt de moyenne). Sur la période, les pensionnaires du Stade Francis Le Basser font ainsi aussi bien que Metz et à peine moins bien que le trio Lorient (21 points), Dunkerque (22 points) et Paris (22 points). C’est ainsi trois points de plus que l’Amiens SC, le tout en encaissant à peine un but par match, soit la troisième meilleure performance défensive sur la période.
Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
Si Amiens a pris l’habitude de remporter ses matches sans avoir la possession cette saison (5 fois sur 7), Laval n’est pas en reste dans ce domaine (5 fois sur 6). Comme les Amiénois, les Lavallois aiment laisser le ballon pour mieux procéder en contres. Le tout en s’appuyant sur le point d’appui qu’est Malik Tchokounté, déjà buteur à 6 reprises (13 matches) du haut de ses 36 ans, la vitesse de ses pistons (Vargas, Kokolo) et de Mamadou Camara (2 buts, 1 passe décisive sur les 3 derniers matches) ou bien encore la capacité à vite verticaliser le jeu de la part de Malik Sellouki et Sam Sanna. Le tout dans un dispositif en 5-4-1 très dense, qui ne laisse que très peu d’espaces aux adversaires pour combiner entre les lignes. Loin d’être le prototype d’adversaire qui réussit habituellement à l’Amiens SC.
Romain PECHON
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport