À Grammont, la décontraction comme symbole de la résignation ? | OneFootball

C’est en tout cas le sens de l’article du jour dans L’Équipe avant le déplacement des Pailladins dans le Nord où ils sont attendus par des Lillois plus que jamais en course en Ligue des Champions.

Crédits IconSport

Dépêché sur place, Hugues Sionis raconte ce matin dans le quotidien sportif la surprenante bonne ambiance qui règne à Grammont, entre rires et décontraction à l’aube d’un match compliqué, mais capital à Pierre Mauroy. À l’opposé du discours de Tanguy Coulibaly en conférence de presse, prônant travail et rigueur. Le journaliste étaye son propos de divers témoignages, allant des habitués des séances d’entraînement à Sylvain Sanmartin, le capo de la Butte Paillade 1991.

« Dégoûtés. Il n’y a pas de sentiment de révolte, on n’arrive pas à aligner trois passes. C’est bien d’être un club familial, mais c’est peut-être ce qui va mener à notre perte. (…) On reste parce qu’on a notre bande, nos amis, nos frères, ajoute-t-il. Mais certainement pas pour ces pantins qui n’en valent pas la peine. Je pense que Laurent Nicollin doit être un peu dans le même état d’esprit.«

La confirmation en somme que les joueurs n’ont pas totalement conscience de ce qu’il se joue chaque week-end sur les terrains de L1, et passent leurs journées à Grammont dans une réalité parallèle à la nôtre. Et s’il est compliqué de reprocher à quelqu’un de sourire, il est toutefois légitime d’attendre de ces hommes une toute autre concentration, une tout autre préoccupation que celle de remporter un tennis ballon ou de faire rire les collègues. L’avenir de beaucoup en dépend.