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Quand Brest s'éveille à l'Europe

Le travail effectué depuis des années par le Stade Brestois a été justement salué ces derniers mois. Sans tambour ni biniou, le club finistérien a avancé ses pions. Avec justesse et un savoir-faire certain mâtiné d'une saine dose d'humilité. En dépit d'un budget contraint, les dirigeants et le staff bretons ont eu le nez creux en termes de recrutement, réalisant en outre de jolies et sensibles plus-values. La qualification tout simplement bluffante mais ô combien méritée pour la prestigieuse et lucrative Ligue des Champions, qui les aura d'ailleurs vus briller sur la scène continentale, a permis à Brest de gagner en crédibilité et en cote de sympathie, de défricher des terres inconnues paraissant inaccessibles et de s'installer en Ligue 1 sans crainte du futur.

Le joueur à suivre : Mahdi Camara

Il n'a laissé légitimement que de bons, de très bons souvenirs dans le Forez tant son énergie à défendre le maillot vert, son âpreté au combat, son investissement de tous les instants ont été unanimement reconnus. Sur les tablettes d'écuries italiennes telles que le Torino ou Lecce, Mahdi Camara n'a pas souhaité brûler les étapes. Avançant step by step, il a privilégié l'option Brest où il a incontestablement franchi un palier, étoffé sa palette, faisant montre de professionnalisme, de régularité dans ses performances et d'efficacité devant le but adverse ainsi qu'en attestent ses treize buts et ses six passes décisives sous le maillot des Ti-Zef.

Le chiffre : 16

Comme le nombre de points engrangés par les Brestois loin du stade Francis-Le-Blé. Soit une moyenne tout à fait respectable de 1,14 point par match disputé à l'extérieur où les Finistériens se sont imposés à cinq reprises : à Reims (1-2), à Rennes (1-2), au Havre (0-1), à Nantes (0-2) et récemment à Toulouse (2-4). Les hommes d'Éric Roy ont également partagé les points à Strasbourg, l'équipe en forme du moment (0-0).