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·22. März 2025
Téji Savanier, de héros à zéro

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·22. März 2025
De cette saison demeureront quelques symboles. Téji Savanier, capitaine déchu, en fera partie sans aucun doute. Pas loin du départ au plein cœur de la saison, au beau milieu d’une mission maintien, insultant et hautain sur la pelouse d’un club amateur, le meneur de jeu pailladin s’est perdu au fil de la saison. Sa posture dans le couloir de La Mosson comme un symbole du naufrage.
Toujours aussi peu exemplaire dans son hygiène, le poids des années trahit désormais le numéro 11 pailladin. Car s’il n’y a rien de nouveau à savoir que Téji Savanier veillait tard au bas des immeubles de son quartier, l’international olympique trouvait toujours les ressources pour porter son équipe en Ligue 1. Pour la porter au-dessus de la ligne de flottaison. Cette fois, le Montpellier Hérault coule, et si le capitaine n’a pas abandonné le navire, il n’a pas fière allure et n’aura cette fois pas trouvé le chemin du sauvetage. Au fil de prestations toujours plus insipides, Téji Savanier a démontré qu’il n’avait plus le niveau physique pour accompagner un niveau technique déclinant, à l’image de son taux de passes ratées record. Encore capable de guider le jeu, le gitan ne semble plus en mesure de tenir physiquement dans l’élite.
Débarqué dans l’Hérault en 2019, avec l’étiquette du meilleur passeur du championnat et contre près de 10M€, Téji Savanier retrouvait son club formateur, autour d’un storytelling articulé autour du retour du fils prodige, rejeté à l’époque et adoubé à son retour. Quelques pépins physiques ont émaillé son histoire, mais ses prestations, le portant en Équipe de France Olympique pour les JO de Tokyo, et même à la porte des Bleus, ont longtemps ravi les spectateurs de La Mosson. Aujourd’hui, ce joueur n’est plus. Incapable de tirer son équipe du marasme duquel il semble, selon différentes sources, co-responsable. Incapable d’écouter les critiques de Rémy Cabella, enfant du club et stupéfait de l’amateurisme du MHSC à son retour laconique en avril 2022. Une autorité telle que le MHSC n’envisagera jamais le recrutement de Younès Belhanda, disponible et lui aussi enfant de la Paillade, disposé à venir prêter main forte.
Crédits IconSport
La politique du tout Savanier, mené par Laurent Nicollin, porte ses fruits vérolés aujourd’hui. En misant tout – ou presque – sur un seul et même joueur, aussi bon fût-il, le Montpellier Hérault s’est grandement exposé à un destin funeste et fatidique. Les avantages octroyés à celui qui, par le passé, faisaient gagner la Paillade, se retournent désormais contre elle. Hors de forme, ou tout du moins pas au niveau physique exigé, Téji Savanier ne peut simplement plus porter le MHSC. Venu en héros, comment le milieu pailladin de 33 ans quittera le club ?
S’en ira-t-il comme un voleur après avoir contribué à la descente de son club en Ligue 2 ? Restera-t-il à un salaire moindre, avec l’envie de réaliser une véritable préparation physique pour retrouver un niveau acceptable et à même d’aider le club à se reconstruire ? De sa réponse, dépendra sa légende.
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